MD Talks- Déclaration: Le succès de la régionalisation passe par le rôle assigné aux juridictions financières

Pour la deuxième édition des MD Talks,la Régionalisation l’un des enjeux majeurs du développement du Royaume est débattue autour de la thématique : « La Régionalisation avancée pour une intégration régionale gage de réussite pour le NMD ».

Mme Salima Chafiki, Présidente de la Cour régionale des comptes de la région de Rabat Salé Kénitra, s’est penchée sur « le Rôle des juridictions financières dans le renforcement des principes et valeurs de la bonne gouvernance : Quel impact sur la régionalisation avancée? Ici, nous vous livrons un extrait de son discours.

« A l’échelle de l’Etat, la gestion axée sur les résultats et la gestion axée sur la performance, sont des gages de la réussite de la régionalisation avancée.  La logique des résultats se substitue à la logique des moyens, et une culture managériale au service des citoyens remplace l’approche juridique et technique du fonctionnement de l’administration. Ainsi, en matière d’évaluation de programmes publics ayant des retombées directes en termes d’investissement  notamment régionaux, la Cour a procédé à l’évaluation de la réalisation d’importants programmes dans le cadre des stratégies sectorielles telles que l’agriculture à travers « le plan Maroc vert » et le programme de développement rural et des zones montagneuses, l’industrie à travers « le plan d’accélération industrielle », le tourisme à travers « la vision 2020 », le bâtiment et l’urbanisme, ainsi que l’emploi, à travers « la stratégie nationale de l’emploi », de réforme administratives dans le cadre du projet du Maroc numérique, les services publics en ligne, le programme des objectifs du développement durable (ODD) et des conventions de partenariats Public-Privé (PPP), la gestion du contentieux de l’Etat, des CT, la stratégie d’octroi des subventions aux associations, aux AREF aux universités, aux hôpitaux, aux organismes de prévoyance sociale, etc…

La cour a appelé à l’adaptation et à une actualisation des stratégies sectorielles avec la participation des acteurs économiques et sociaux, ainsi que l’amélioration du climat des affaires, ce qui permettra à l’entreprise nationale de reprendre son dynamisme, avec des impacts positifs attendus sur l’augmentation du rythme de croissance et la création d’emplois irrémédiablement l’effet levier sur le développement économique des territoires et sur l’intégration d’une large couche de citoyens dans une société solidaire et inclusive.

Quant aux établissements et entreprisespublics (EEP) avec leurs démembrements régionaux, une attention particulière leur a été réservée compte tenu de l’importance de leur rôle dans la dynamique de développement du pays, depuis plusieurs années. Cet intérêt a débouché sur différentes actions : réforme du cadre juridique et institutionnel de certaines entités, amélioration des dispositions et conditions de conclusion de contrats-programmes avec les EEP à dimension stratégique, réforme du contrôle financier de l’Etat, cadre juridique de la gestion déléguée et du partenariat public privé, pilotage et exécution des politiques publiques, modernisation de la gouvernance.

Sans oublier qu’en matière de services publics, l’instauration des objectifs du code de la bonne gouvernance dans loi Loi 59-19 n’est que le fruit la compilation des recommandations récurrentes émises pas les JF durant tant d’années».

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