2è édition des JPO de la DGSN: le grand public à la découverte de la police cynotechnique

Tout au long des Journées Portes Ouvertes (JPO) de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), dont la 2ème édition se poursuit jusqu’au 30 courant à la Place Bab Jdid à Marrakech, le grand public a l’opportunité de découvrir la police cynotechnique, une unité chevronnée qui joue un rôle de premier plan, aux côtés des autres services de police, pour le maintien de la sécurité et la lutte contre la criminalité dans les différentes régions du Royaume.

A travers le stand qui lui est dédié dans le cadre de cette manifestation d’envergure, les visiteurs prennent connaissance des missions qui sont dévolues à ce corps de police spécialisé, hautement qualifié et très expérimenté, mis sur pied par la DGSN, ainsi que du rôle primordial joué par le Centre cynophile national de police depuis sa création en 1992, afin d’assurer la formation des maîtres-chiens et le dressage des chiens de police, avant d’être érigé en 2016 en Division centrale relevant de la Direction de la Police Judiciaire, ce qui lui permet de garantir actuellement le suivi, le contrôle et l’évaluation des activités des brigades cynotechniques.

Grâce à une formation de pointe, la police cynotechnique se trouve toujours prête et hautement préparée pour faire face à toutes les missions opérationnelles où l’action du chien et de son maître est en mesure d’apporter une solution rapide et efficace et une aide des plus précieuses dans n’importe quelle situation d’intervention.

Dans ce sens, Rachid Dahhani, commissaire principal et chef de la Division de la police cynotechnique, relevant de la Direction de la Police Judiciaire, a indiqué à la MAP que pour assurer pleinement la mission qui lui est confiée, ce corps de police d’élite, dont le nombre est en constante progression, est doté de compétences des plus performantes aussi bien au niveau central que régional, notamment des formateurs dans les différentes disciplines cynotechniques, des dresseurs, des staffs vétérinaires, des techniciens et du personnel administratif, le but ultime étant d’accomplir leur devoir, avec efficacité et célérité, et de répondre à toutes les demandes sécuritaires.

Outre le maintien de l’ordre public, la détection des substances explosives qu’elles soient industrielles ou à utilisation militaire, et la recherche des différents types de drogue, que ce soit au cours des opérations menées au niveau des différents postes frontières ou dans le cadre des enquêtes judiciaires liées au trafic des stupéfiants, M. Dahhani a fait savoir que les brigades de la police cynotechnique accomplissent d’autres missions et non des moindres, comme la recherche des cadavres et des traces de sang, le pistage des traces de personnes dangereuses, dont les criminels, les prisonniers évadés et les personnes égarées, notamment les enfants, et la recherche de survivants sous les décombres.

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Mettant en exergue la coopération exemplaire et l’échange d’expertises entre la police cynotechnique marocaine et les services de sécurité dans plusieurs pays amis (France, Autriche, Allemagne…), M. Dahhani a aussi affirmé que la police cynotechnique du Royaume met son savoir-faire avéré ainsi que son expérience et son expertise confirmées en matière de lutte contre la criminalité, à la disposition de pays arabes frères, faisant savoir que la dernière session de formation a été effectuée au profit des services de police du Soudan.

Pour mener à bien sa noble tâche et être toujours au diapason des mutations rapides que connaît ce domaine, la police cynotechnique est dotée également d’infrastructures ultramodernes répondant aux normes techniques requises, dont un centre national de formation cynotechnique disposant d’un chenil composé de boxes équipées, d’un parcours pour le dressage, de deux cellules pour la préparation d’exercice, d’une infirmerie vétérinaire, outre du matériel et des équipements destinés à la formation cynotechnique, sachant que 17 sièges régionaux sont opérationnels et 22 sont en cours d’étude et de réalisation.

Côté recrutement, l’on souligne également que dès leur sélection parmi les nouvelles promotions des Gardiens de la Paix, qui sont volontaires et passionnés des animaux en général et des chiens en particulier, les futurs cynotechniciens suivent une formation de spécialisation polyvalente qui vise à leur inculquer les techniques de dressage, notamment les normes d’assouplissement, de discipline et de concentration, ce qui permet d’établir les liens de confiance mutuelle et de garantir l’homogénéité et l’harmonie entre le chien et son maître, avant de suivre une formation de spécialisation, cette fois-ci, approfondie pour pouvoir accomplir des missions plus spécifiques, telles que la détection d’explosifs ou la recherche de stupéfiants.

Eu égard à l’importance cruciale des missions dévolues à la police cynotechnique, la DGSN utilise des chiens de races différentes ayant un profil répondant aux besoins de sécurité, dont le berger allemand, le berger belge malinois, le labrador, le rottweiler, l’english spinger spaniel et le border collie.

Ces chiens dressés sont aussi soumis, en vue de renforcer leur capacité physique et d’améliorer leur rendement technique, à un régime alimentaire salubre et équilibré et bénéficie d’un suivi vétérinaire permanent assuré par un staff vétérinaire hautement qualifié, ce qui illustre l’importance du rôle vital que ces canidés jouent dans les missions de sécurité et de lutte contre la criminalité à travers le Royaume.

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