2ième Sommet mondial Climate Chance : Les acteurs non-étatiques mis en contribution

 

Le combat est commun, les acteurs étatiques et non étatiques doivent se parler, échanger sur les enjeux climatiques. C’est dans ce sens que M. Mezouar, s’est exprimé à l’ouverture du 2ièmeSommet mondial Climate Chance et c’est à Agadir que les représentants des organisations non-gouvernementales et ceux des Etats se sont donné rendez-vous. Plus de 5000 acteurs venant de plus de 70 pays, dans le domaine du climat, se sont réunis ainsi autour du thème : le progrès de l’action des acteurs non-étatiques, presque une année après la COP22 qui a eu lieu à Marrakech. Longtemps négligés dans la recherche des solutions sur les questions environnementales, les acteurs non-étatiques sont, cette fois, mis en contribution, s’est confié Mohamed, membre d’une association locale. C’est depuis la COP21, organisée à Paris que la mobilisation des acteurs non-étatiques, c’est-à-dire collectivités, entreprises, associations, syndicats, de ces entités a été lancée.

Du côté marocain, la forte mobilisation de la société civile démontre l’intérêt du pays hôte à cet événement et le rôle que les acteurs présents veulent jouer pour réduire les menaces d’ordre climatique. « Votre rôle, a dit Patricia Espinosa, la secrétaire générale de la convention Cadre des Nations unies sur les changements climatiques, lors de l’ouverture, est crucial, c’est pourquoi ce sommet est si important ».

Et les acteurs non-étatiques ou semi-étatiques ont bien saisi l’occasion. Déjà, c’est le cas de l’Agropole, Souss Massa, un acteur semi-étatique qui s’occupe de l’aménagement des zones industrielles et agricoles au Maroc, et qui est convaincu que les facteurs climatiques ont un impact sur ses activités. Et en tant qu’aménageur des espaces, il a des idées à échanger avec les autres acteurs afin d’améliorer l’environnement, particulièrement concernant la lutte contre la pollution. Pour sa part, Paris Process On Mobility and Climate, née de l’Accord de Paris, présente à Agadir, entend publier une feuille de route. C’est dans le but de proposer des transports décarbonisés, c’est-à-dire 0 % d’émission de gaz d’effet de serre, par étapes et selon les pays, diminution de 70 % entre 2050 et 2070 aux pays développés et de même ordre dans les pays sous –développés, entre 2060 et 2080. Il sera question d’utiliser les technologies de mobilité comme les portables (Gsm) afin d’optimaliser le système de transport en Afrique.

Renforcer et faire le bilan de la coopération entre tous les acteurs des questions climatiques, c’est l’objectif attendu de ce 2ième sommet mondial Climate Chance, tenu un an après la cop22. A juste titre, MM.Brahim Hafidi et Ronan Dantec, respectivement président de la région Souss-Massa, président de l’association Climate Chance ont souligné, en ces termes l’importance de cette messe, à laquelle participent également des personnalités clés de l’action climatique internationale, pour faire l’état des lieux des difficultés rencontrées notamment après le retrait américain de l’accord de Paris.

Redouane Bachiri

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