4è Commission: Le soutien de la communauté internationale se consolide autour du plan d’autonomie, l’Algérie et le polisario aux abois

Les débats de la quatrième Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies, qui ont pris fin mardi, ont été marqués par un soutien sans équivoque et substantiel de la communauté internationale au plan d’autonomie au Sahara, sous souveraineté marocaine, un soutien qui a fait l’objet d’un plaidoyer éloquent de la part d’une écrasante majorité des pays africains, arabes, latino-américains et caribéens, qui ont salué la dynamique de développement tous azimuts dans les provinces du sud, fait le constat de l’enterrement définitif de l’option référendaire et pointé du doigt la responsabilité incontournable de l’Algérie dans le prolongement du conflit du Sahara.

Tout en saluant l’engagement sincère et de bonne foi du Royaume du Maroc au faveur du processus de négociations en vue de trouver une solution politique, définitive et mutuellement acceptable à ce conflit qui hypothèque l’avenir du Maghreb et de sa profondeur géostratégique sahélo-saharienne, les différents intervenants ont condamné l’attitude “obstructionniste” du régime algérien et son instrumentalisation d’une entité séparatiste qu’il maintient sous perfusion, en refusant de capituler face à une double réalité historique et sur le terrain qui consacre le caractère irréfragable de la marocanité séculaire du Sahara.

“Le Royaume du Maroc regrette profondément qu’à son engagement en faveur de la négociation et sa bonne foi, l’Algérie oppose l’intransigeance et l’instrumentalisation d’un mouvement séparatiste, compromettant, ainsi, les chances de réussite du processus politique”, a tenu à rappeler l’Ambassadeur, représentant permanent du Maroc, M. Omar Hilale, devant la 4è Commission, en soulignant que “l’Algérie est la principale responsable de l’inanité des efforts de paix entrepris jusqu’à maintenant”.

Face au constat des pauses forcées du processus politique en raison des obstructions des autres parties, “le Maroc est résolument décidé à mettre en œuvre la régionalisation avancée au Sahara, prélude à l’Autonomie”, a affirmé M. Hilale, précisant qu’à cet effet, le Royaume a lancé un nouveau modèle de développement, avec une enveloppe budgétaire de 8 milliards USD.

“Cette décision stratégique ambitionne l’appropriation du développement économique du Sahara par sa population. Elle est motivée par la conviction du Maroc que le développement de cette région ne doit pas rester l’otage du blocage du processus politique, ni des tergiversations des autres parties. Contrairement à la misère et au désespoir dans les camps de Tindouf, le Maroc offre prospérité, liberté et espoir à ses provinces du sud”, a-t-il dit.

C’est dans ce cadre que les différents intervenants ont tenu à réitérer leur soutien à l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc pour résoudre le conflit du Sahara, renouvelant, à cette occasion, leur appui aux intérêts suprêmes et à la souveraineté du Royaume.

Faisant écho au soutien ferme des pays africains, latino-américains et caribéens, les représentants des pays arabes, notamment ceux des pays membres du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) ont rappelé la Déclaration de Riyad, adoptée lors du Sommet Maroc-CCG, “qui a renouvelé la position de principe des pays de ce groupement régional soutenant la position du Royaume du Maroc, et appuyant l’initiative marocaine qui offre un statut d’autonomie au Sahara”.

Il s’agit, ont-ils souligné, d’une “initiative constructive visant à parvenir à une solution mutuellement acceptable” au conflit artificiel autour du Sahara marocain.

L’autonomie est une “solution de compromis, conforme au droit international, à la Charte des Nations Unies et aux résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale, tout en répondant au droit à l’autodétermination”, ont-ils affirmé.

Les travaux de la 4è Commission ont, en outre, été l’occasion de saluer la coordination du Maroc avec les instances onusiennes des droits de l’Homme, ainsi que les efforts du Royaume en matière de développement socio-économique du Sahara, et d’appeler “toutes les parties concernées à privilégier le dialogue et l’ouverture sur les idées novatrices afin de parvenir à une solution politique négociée” au conflit.

Dans la même veine, il a été souligné que “tout acte portant atteinte aux intérêts suprêmes du Maroc et à sa souveraineté” constitue pour la communauté internationale une ligne rouge, d’autant plus que “le règlement définitif de ce différend est primordial pour la sécurité et la stabilité dans le Sahel, en proie à une multitude de dangers sécuritaires”.

Fort de cette dynamique de soutien grandissant au plan d’autonomie sur fond d’une conviction profonde en la posture légale et légitime du Maroc, le Royaume a réitéré lors des travaux de la 4è Commission son appel au respect des principes de la Charte de l’ONU, principalement son Article 12 (1), par l’Assemblée Générale, qui doit se dessaisir de la Question du Sahara Marocain, dès lors qu’elle est actuellement examinée par le Conseil de Sécurité.

M. Omar Hilale a précisé, dans une intervention argumentée et avec force détails, que “l’article 12 (1) stipule clairement que +tant que le Conseil de sécurité remplit, à l’égard d’un différend ou d’une situation quelconque, les fonctions qui lui sont attribuées par la présente Charte, l’Assemblée Générale ne doit faire aucune recommandation sur ce différend ou cette situation, à moins que le Conseil de Sécurité ne le lui demande+”.

Les travaux de la 4è commission ont, par ailleurs, été l’occasion pour mettre en garde contre les démons du séparatisme et ses effets dévastateurs pour la sécurité, la quiétude et la prospérité des Etats. Les velléités séparatistes, ont martelé les intervenants, ne sont que le véhicule des visées des groupes terroristes et réseaux criminelles transnationaux pour la mise en en oeuvre de leurs visées funestes.

L’Algérie et ses stipendiés du polisario ont été contraints, face au soutien sans équivoque de la communauté internationale au plan d’autonomie et à la marocanité du Sahara, de se replier sur une vision désuète du monde qui renseignent sur leur faillite idéologique et doctrinale.

Par Fouad ARIF.

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