Les villes et territoires qui aspirent à être inclusifs et durables doivent développer une intelligence communautaire
Les villes et territoires qui aspirent à être inclusifs et durables doivent développer une intelligence communautaire en capitalisant sur l’intelligence collective des citoyens, a souligné, mercredi à Casablanca, la ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, Aawatif Hayar.
Grâce à la vision de SM le Roi Mohammed VI, le Maroc a développé une stratégie de développement durable et inclusif, a-t-elle dit en ouverture des travaux de l’édition 2022 du « Smart City Casablanca Symposium« , organisée sous le thème « L’intelligence communautaire et l’innovation low-tech« .
Selon la ministre, les recommandations du nouveau modèle de développement ont insisté sur l’investissement dans le capital humain pour l’utilisation des nouvelles technologies notamment le digital afin de favoriser la justice sociale et l’égalité des chances, notant que l’accès à la technologie de manière équitable est fondamental pour le développement inclusif et durable des pays.
Les entreprises high tech ont réussi durant ces dernières décennies à impulser une forte croissance de plusieurs pays, a-t-elle relevé, notant tout de même que l’accès au high tech est inéquitable au niveau des territoires de plusieurs pays notamment dans les zones rurales où il y a des personnes moins desservies, ce qui provoque une fracture sociale et technologique flagrante.
→ Lire aussi : Casa Chikaya, nouvelle application pour faciliter le traitement des plaintes
« Nous vivons dans un monde qui évolue rapidement et où la technologie occupe une place importante dans notre vie quotidienne et elle aura certainement un impact encore plus fort dans les années à venir« , a affirmé la ministre, estimant qu’un développement technologique équitable et durable est de nature à faciliter l’inclusion et à assurer l’égalité des chances tout en préservant l’écosystème naturel.
Pour sa part, le Président du Conseil de la Région Casablanca-Settat, Abdellatif Maazouz a fait part de l’engagement du conseil de la région aux efforts de digitalisation, estimant que la digitalisation et la connexion du territoire permettent de gagner en efficacité et de garantir même la transition climatique.
« Si on veut réduire les émissions de gaz à effet de serre. Il faut réduire le mouvement des personnes », a-t-il dit.
Selon lui, le chantier de la digitalisation va créer de la production avec notamment un tissu industriel local dynamique, relevant que la généralisation de la connexion à l’ensemble des territoires fait partie des chantiers prioritaires du plan de développement régional.
Le télétravail est devenu une réalité d’où l’importance d’accélérer la marche de digitalisation et de connexion des territoires, a-t-il fait savoir.
Placé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, « Smart City Casablanca Symposium » est initié par Casablanca Events en partenariat notamment avec la wilaya de Casablanca-Settat, le ministère de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, l’Université Mohammed VI Polytechnique et l’Université Hassan II de Casablanca.
Cette nouvelle édition de Smart City Casablanca Symposium se propose de réfléchir à la relation entre le citoyen et la technologie low-tech afin de résoudre les grands défis de l’urbanisation et de la métropolisation. La thématique de cette année est traitée sous un triptyque urbanistique, économique et écologique. Cette convergence de l’humain et des low-tech laisse ainsi entrevoir le potentiel de l’intelligence collective dans la co-conception et la co-construction de la ville dite smart tout en mobilisant les outils, ressources, biens et services appropriés.
Avec MAP