Arrestation du secrétaire général du département d’Economie de la Catalogne
Des agents de la Garde civile ont procédé mercredi matin à l’arrestation du secrétaire général du département d’Economie de la région autonome de la Catalogne (nord-est de l’Espagne), Josep Maria Jové Lladó, dans le cadre des opérations menées contre l’organisation du référendum indépendantiste prévu le 1er octobre par l’exécutif catalan mais suspendu par la Cour constitutionnelle.
Cette arrestation intervient dans le cadre d’une opération d’envergure de la Garde civile destinée à la recherche de documents liés à l’organisation de cette consultation « illégale« , ont indiqué des sourdes sécuritaires, citées par les médias ibériques. Il a été procédé dans le même cadre à sceller des locaux relavant du département d’Economie de la Generalitat (gouvernement catalan), dont le bureau du secrétaire général du département des Finances régional, Lluís Salvadó.
Dans le même cadre, la Garde civile a annoncé mardi soir la saisie de 45.000 convocations destinées aux assesseurs des bureaux de vote qui devraient être en place pour le référendum prévu le 1er octobre et jugé anticonstitutionnel par la Cour constitutionnelle. Dans un communiqué, la même source a souligné que « cela représente 80 pc des convocations nécessaires » pour doter les bureaux des assesseurs nécessaires. Ces saisies sont intervenues dans plusieurs locaux de l’entreprise de courrier privé Unipost, précise la Garde civile.
Pour rappel, la Garde civile avait saisi la semaine dernière près de Barcelone un important lot de matériel de propagande pour le référendum du 1er octobre, dont plus de 1,3 million d’affiches, tracts et dépliants, qui étaient destinés à être distribués pour faire campagne en faveur du référendum indépendantiste.
En dépit des nombreuses mesures légales et économiques adoptées par Madrid contre les promoteurs du référendum, ces derniers veulent aller jusqu’au bout dans leur projet indépendantiste. Le gouvernement espagnol a quant à lui réitéré à plusieurs reprises qu’ »il n’y aura pas de référendum« .