Un traitement porteur d’espoir contre le cancer de la prostate métastasé
Un nouveau traitement de pointe contre le cancer de la prostate résistant à la castration métastatique (CPRCm) vient d’être approuvé au Canada et pourrait permettre à des patients en phase terminale de voir leur vie prolongée.
« Ça donne aux patients l’espoir de maintenir leur qualité de vie et de prolonger leur survie« , a affirmé le Dr Fred Saad, professeur titulaire de chirurgie et d’urologie au Centre hospitalier de l’Université de Montréal, estimant que la nouvelle thérapie donnera une nouvelle option de traitement à des patients atteints d’un cancer de la prostate qui s’est propagé à d’autres parties du corps malgré de nombreux traitements.
La nouvelle approche thérapeutique fait appel à la médecine nucléaire pour s’attaquer uniquement aux cellules cancéreuses sans endommager les organes du corps qui ne sont pas atteints par le cancer. Dans un premier temps, les oncologues scannent très précisément le cancer du patient et lui injectent ensuite des radioligands dans le sang.
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Un radioligand est composé d’une molécule de ciblage capable de reconnaître les cellules cancéreuses du patient, de s’y fixer et de relâcher une particule radioactive qui va ensuite les détruire, a expliqué le professeur, cité par des médias canadiens.
« C’est vraiment le traitement dont on rêvait et qui permet de viser spécifiquement le cancer d’un patient« , s’est-il félicité, notant que les essais cliniques ont montré qu’en moyenne, la thérapie permet de réduire de 50 % la progression des métastases et d’augmenter de 40 % les chances de survie du patient. Le cancer de la prostate prend naissance dans les cellules de la prostate, un organe situé dans le bassin des hommes, sous la vessie et devant le rectum. Ce cancer peut ensuite se propager à d’autres régions du corps.
Au Canada, le cancer de la prostate est le cancer le plus commun chez les hommes et la 3e cause de décès par cancer, selon Santé Canada.
Avec MAP