Conseil de sécurité : début des missions des nouveaux membres non permanents
Avec le début de la nouvelle année 2023, les pays Équateur, Japon, Malte, Mozambique et Suisse commencent, ce mardi, leurs fonctions de membres non permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Les cinq nouveaux États membres ont remplacé, pour une période de deux ans, le Kenya, l’Inde, l’Irlande, la Norvège et le Mexique, dont le mandat a expiré le 31 décembre 2022.
Le Conseil de sécurité, organe exécutif des Nations Unies chargé des questions de paix et de sécurité, est composé de cinq membres permanents (Chine, États-Unis, Russie, France et Royaume-Uni) et de 10 membres non permanents élus par le Assemblée générale pour une durée de deux ans. Cinq nouveaux membres non permanents sont élus chaque année.
Outre les nouveaux membres élus en juin dernier, l’instance onusienne comprend également, en 2023, l’Albanie, le Brésil, le Gabon, le Ghana et les Émirats arabes unis, qui ont rejoint le Conseil depuis début janvier 2022.
Il convient de mentionner que le Japon commence ses fonctions en assumant la présidence périodique du Conseil au cours du mois de janvier.
Selon le ministère des Affaires étrangères, de l’Equateur, Juan Carlos Holguín,« C’est notre engagement d’agir dans le plein respect du droit international, en privilégiant le dialogue et la conciliation. Nos priorités sont axées sur le soutien à l’aide humanitaire, la protection des civils dans les situations de conflit armé, l’agenda des femmes, la non-prolifération et la lutte contre le trafic illicite d’armes, et l’attention aux menaces émergentes dans le contexte des efforts de paix durables ».
Le Conseil de sécurité des Nations unies est composé de quinze pays : cinq permanents avec droit de veto — la Chine, la France, le Royaume-Uni, les États-Unis et la Russie, expulsés après l’invasion de l’Ukraine — et dix autres non permanents ceux qui servent pour des périodes de deux ans, selon l’ONU elle-même.
Pour remporter un siège au Conseil, les candidats doivent recevoir au moins un tiers des voix de l’Assemblée générale, ce qui signifie qu’au moins 128 pays doivent donner leur approbation. A cette occasion, les candidats ont opté pour cinq sièges dans trois groupes régionaux : deux pour l’Afrique et l’Asie-Pacifique, deux autres pour l’Europe occidentale et un pour l’Amérique latine et les Caraïbes.
Lors du vote de ce jeudi, 192 États membres des Nations unies ont pris la parole.Les cinq pays sélectionnés remplaceront l’Inde, l’Irlande, le Kenya, le Mexique et la Norvège et rejoindront l’Albanie, le Brésil, le Gabon, le Ghana et les Émirats arabes unis en tant que membres non permanents.