L’usine Renault en Algérie s’arrête en raison de restrictions à l’importation
L’usine Renault d’Oran en Algérie s’est arrêtée après que les autorités algériennes ont interdit les importations de pièces essentielles en provenance d’Espagne, une interdiction soulignant que le régime algérien est prêt à poursuivre des objectifs politiques au détriment de l’économie.
Depuis que l’Espagne a mis fin à son double discours sur la question du Sahara en exprimant son plein soutien au plan d’autonomie proposé par le Maroc, l’Algérie a riposté en réduisant la quantité de gaz qu’elle exporte vers la péninsule ibérique et en ordonnant aux entreprises d’éviter d’importer d’Espagne.
L’usine Renault d’Oran a été collatérale au chantage économique de l’Algérie contre l’Espagne qui fournissait les boîtes de vitesses.
Selon El Khabar, l’usine ne peut continuer à fonctionner qu’en important ces boîtes de vitesses du Brésil à un coût plus élevé.
L’usine a fermé ses portes en 2020 lorsque l’Algérie a interdit les importations de pièces clés utilisées dans l’assemblage, car les réserves de l’Algérie diminuaient en raison d’une forte baisse des prix du gaz et du pétrole.
L’épreuve de Renault montre que le régime algérien n’a aucune prévisibilité et que les crises politiques peuvent facilement se transformer en chantage économique autodestructeur, ajoutant au manque d’attrait du pays pour les investisseurs étrangers.