Les ressources financières allouées à l’éducation traduisent le volontarisme politique en faveur de l’amélioration de ce secteur
Les ressources financières allouées à l’éducation, de par leur proportion du budget de l’Etat, traduisent le volontarisme politique en faveur de l’amélioration de l’éducation en termes de qualité de l’offre et de l’accès, a souligné mardi à Rabat, le ministre de l’Education nationale,, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique par intérim, Mohamed Laâraj.
Le Maroc est engagé à créer les conditions propices à la scolarisation et à améliorer les pratiques tant au niveau de l’affectation des ressources qu’au niveau de la gestion rationnelle et performante des budgets éducatifs, a indiqué M.Laâraj à l’ouverture du séminaire international sur le financement de l’Éducation, qui se tient du 05 au 07 décembre sous le thème « Pour un système de financement innovant et durable de l’éducation ».
Pour assurer une éducation de qualité pour tous , il faut se procurer des moyens matériels et humains conséquents, a-t-il insisté, notant que l’Etat ne peut à lui seul supporter l’essentiel de cette charge, ce qui rend indispensable de recourir aux concours d’autres parties.
Après avoir mis en avant le rôle de la Conférence des ministres de l’éducation des Etats et gouvernements de la francophonie (CONFEMEN) qui oeuvre depuis sa création à placer la question du financement de l’éducation au centre des priorités stratégiques de chaque Etat membre, il a insisté sur l’importance de s’investir dans le capital humain considéré comme un investissement dans l’avenir.
Le Maroc et la CONFEMEN partagent le même intérêt pour la promotion de l’éducation et de la formation professionnelle et technique, a-t-il soutenu, ajoutant que l’éducation est un sujet que le Maroc prend à bras le corps, en œuvrant pour répondre à ses engagements nationaux et internationaux et assurer un développement durable.
Il a, ainsi, annoncé que le Maroc accueillera les 15 et 16 janvier 2018 le 1er forum africain de sport scolaire et ce dans le cadre des préparatifs de la Gymnasiade 2018 qui sera organisée pour la première fois dans le Royaume du 2 au 9 mai 2018.
A cette occasion, une convention de partenariat a été signée entre la Conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la Francophonie (CONFEJES) et la Fédération internationale du sport scolaire (ISF) afin de mutualiser leurs actions pour promouvoir le sport scolaire.
Organisé conjointement par la CONFEMEN et le ministère de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ce séminaire vise, d’une part, à identifier les voies les plus pertinentes pour renforcer et améliorer les mécanismes de financement de l’éducation, et d’autre part, à analyser et à évaluer l’efficacité de la dépense en éducation, notamment dans les pays francophones.
Il s’agit, de façon plus spécifique, d’analyser les différents mécanismes de financement de l’éducation, de dresser un état des lieux de la situation globale du financement de l’éducation en mettant l’accent sur les contextes nationaux, les contraintes et les perspectives et de définir une grille d’évaluation de l’efficacité de la dépense publique en éducation.
Le premier jour de ce séminaire comporte une session plénière focalisée sur la problématique et les enjeux du financement durable de l’éducation dans le cadre de la mise en œuvre de l’ODD4 et deux panels qui vont s’atteler à étudier la question de l’augmentation des ressources intérieures destinées à l’éducation, contraintes et leviers, et celle des ressources extérieures et financement innovant.
Le deuxième jour sera marqué par la tenue d’un panel portant sur le thème du financement, équité et qualité, et des travaux de groupes qui vont débattre les axes thématiques suivants : Ressources intérieures et mécanismes innovants ; Ressources extérieures et financements innovants et Financement mieux ciblé et pertinence des budgets destinés à l’éducation.
Le troisième, quant à lui, sera consacré à la finalisation et la restitution des travaux de groupe. Une centaine de participants dont une dizaine de ministres de l’Education nationale, des partenaires techniques et financiers, des représentants du secteur privé, de la société civile et des organisations internationales ainsi que des experts internationaux et nationaux prendront part à ces différents travaux.