Le Maroc, une diplomatie à l’épreuve du feu
Dossier du mois
Regards croisés de la société civile sur la diplomatie marocaine
Khalid Chafaqui, Président Forum Du Maghreb
Les années à venir, le Maroc va être confronté à une période très dure à surmonter s’il ne sait pas se parer des outils et moyens adéquats qui, d’abord, sont l’éthique, les valeurs, les principes, l’éducation, la culture, la science, le savoir, la connaissance, l’intégrité, la moralité, etc…Tous ces aspects fondamentaux que notre société semble avoir perdus ou dont elle a carré- ment oublié l’existence. En effet, aujourd’hui, dans la bataille qui oppose la civilisation judéo-chrétienne à la civilisation arabo-musulmane, les uns utilisent leur seul et unique moyen et arme qui est le terrorisme, la peur et la violence. Les autres utilisent les lois, les institutions et les organisations internationales qu’ils manipulent à merveille et c’est à nous, les Marocains, de savoir choisir notre camp. D’ailleurs, depuis le début du règne de Mohammed VI en 1999, le ton est annoncé. Et la lutte contre la corruption est lancée. Malheureusement, les résultats sont très décevants même que les citoyens se plaignent de l’apparition de mafias spécialisées dans diverses sortes et marques de crimes qui, évidemment, sont l’aboutissement d’une corruption généralisée devenue même scientifique Le récent épisode avec Ban Ki-moon, je l’interprète selon ma modeste compréhension et mon humble avis comme une réelle atteinte à la souveraineté marocaine sur ses territoires légitimes, historiquement et ancestralement acquis. Mais comme la corruption bat son plein au sein de l’état marocain, de ses administrations publiques, de ses offices et de ses agences gouvernementaux, il est très difficile, en présence de ce fléau actif, que l’état puisse imposer l’ascenseur méritocratique qui doit primer et permettre aux plus méritants de vaquer aux affaires de l’État et ainsi défendre justement et rationnellement les causes nationales .
Les instances internationales, eu égard à leur perception de ces différents facteurs inhérents aux aspects intérieurs du pays, rendent toutes les tâches très difficiles à l’Etat marocain voire parfois impossibles dans plusieurs cas. Heureusement qu’il y a un rempart solide correcteur et normalisateur qui est le couple ou le binôme : «le Roi et son peuple » ce duo de choc, légué par nos illustres ancêtres, a traversé des siècles d’histoires, de combats, de luttes, de résistances, de militantisme, de guerres, de guérillas, de révolutions, de marches, de famines, de libérations, d’indépendance. Le parcours vertueux du binôme « Roi et son peuple » est unique dans l’histoire des peuples et très chargé de symbolique spirituelle pacifique fraternelle, d’ouverture amicale et de coexistence avec toutes les communautés. Ban Ki-moon ou bien même la diplomatie étrangère sous-estiment la force du Royaume du Maroc qui est ce lien infrangible entre « le Roi et son peuple ». Déjà du temps de Mohammed V, cette force a ramené le Sultan avec l’indépendance du pays de l’exil, grâce à « la révolution du roi et du peuple ». Avec Hassan II et ses 350.000 marcheurs, on a récupéré notre Sahara. Avec la lettre du 9 mars 2011, on a affronté le tsunami des printemps arabes et on a fécondé une nouvelle constitution citoyenne démocratique. Le Maroc est une des plus vieilles nations du monde ; et c’est normal que les fonctionnaires se soient confectionné un système propre à eux et, bien évidemment, à l’image du système des fonctionnaires onusiens, fonctionnariat probablement intéressé et déviant comme rapporté par plusieurs médias et presses spécialisés. Il va sans dire qu’il est du noble devoir du duo « Roi et son peuple » de corriger et de normaliser avec les nobles états souverains et membres de la prestigieuse ONU, l’avenir commun et meilleur de nos différentes communautés.