Industrie automobile au Maroc : un secteur prometteur en plein essor
Le Royaume s’est érigé, au fil des années, en une plateforme mondiale d’exportation en industrie automobile, un secteur qui connaît un essor sans précédent séduisant de plus en plus de grands groupes étrangers.
Avec un chiffre d’affaires de près de 70 milliards de dirhams (MMDH) en 2017 contre 40 MMDH en 2014, l’industrie automobile s’est placée en tête des secteurs exportateurs du Royaume qui est devenu le premier constructeur en Afrique du Nord et le deuxième au niveau du Continent africain.
Le Royaume, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, connaît un essor et une forte croissance de l’industrie automobile confortée par l’implantation d’un nombre important d’équipementiers, sous-traitants et fournisseurs internationaux au Maroc.
La stabilité et la sécurité avérées font du Maroc, aux portes de l’Europe, le pays le plus attractive et compétitive pour l’implantation d’infrastructures d’industrie automobile aux standards internationaux.
Les opportunités et les atouts du Royaume donnent de la visibilité aux opérateurs et offrent une base industrielle performante qui répond aux attentes des investisseurs, de même que la démarche des écosystèmes met en œuvre un mode de production qui assure des délais et des coûts d’approvisionnement optimaux.
Grâce à des résultats dépassant tous les pronostics, le Royaume a séduit et s’est positionné en tant que plateforme de production et d’exportation d’équipements et de véhicules automobiles en facilitant l’implantation de groupes étrangers de renom (SNOP, GMD, BAMESA, DELPHI, YAZAKI, SEWS, SAINT-GOBAIN et PSA Peugeot Citroën).
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Depuis l’implantation des opérateurs français Renault et PSA mais également des groupes chinois « BYD Auto Industry » et japonais JTEKT, le Maroc continue sur sa lancée pour être la terre d’accueil d’importants investissements dans le secteur marqué par l’émergence des voitures électriques et les technologies numériques. Les potentialités et les atouts du Maroc ont également permis d’accueillir l’équipementier italien Magneti Marelli et du Groupe allemand PRETTL.
Comme exemple probant, cet équipementier italien a lancé, en juin dernier à Tanger Automotive City, les travaux de construction de sa première usine spécialisée dans la production des amortisseurs pour voitures et véhicules utilitaires, d’un investissement de 405 millions de dirhams (MDH).
Couvrant une superficie d’environ 20.000 m², cette unité industrielle, qui s’inscrit dans le cadre d’une convention d’investissement ayant été signée en septembre 2017 devant SM le Roi Mohammed VI, devrait démarrer son activité l’année prochaine avec une production annuelle de 6 millions de pièces et la création de 500 emplois directs. Ce projet vise à accompagner les clients de Magneti Marelli présents au Royaume et au sud de l’Europe (Espagne, Italie et Turquie).
En contribuant à la création d’emplois industriels à hauteur de 29%, le secteur automobile, qui a le vent en poupe, a enregistré la plus forte création d’emplois entre 2014 et 2017 avec 83.845 nouveaux postes, soit plus de 93% de l’objectif fixé à horizon 2020.
La formation n’est pas en reste dans ce secteur connu pour être un véritable vecteur de développement en capitalisant sur les résultats ambitieux réalisés. Le Plan d’Accélération Industrielle (PAI) 2014-2020 érige la formation des ressources humaines en chantier stratégique.
En vue de pérenniser la dynamique enclenchée, le Royaume offre ainsi aux investisseurs de tout bord des ressources humaines grandement qualifiées qui contribuent au renforcement de la productivité des entreprises et à l’amélioration de leur compétitivité.
Aujourd’hui, le Maroc, qui est en passe de devenir la référence africaine en matière d’industrie automobile, table sur la réalisation de 200 MMDH de chiffre d’affaires à l’export à l’horizon 2025 avec une capacité de production d’un million de véhicules.