Démantèlement d’une cellule terroriste composée de trois extrémistes s’activant à Oujda, Casablanca et Fès
Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), relevant de la Direction générale de surveillance du territoire national, a procédé ce mercredi au démantèlement d’une cellule terroriste composée de trois extrémistes s’activant à Oujda, Casablanca et à Fès, dont l’un est le frère d’un ancien combattant sur la scène syro-irakienne, qui purge actuellement une peine de prison en vertu de la loi antiterroriste, indique le ministère de l’Intérieur.
Cette opération proactive, qui s’inscrit dans le cadre du suivi des menaces terroristes ayant des liens avec l’organisation dite « Etat islamique », a permis de dévoiler plusieurs projets terroristes dangereux ayant atteint des stades avancés de préparation en coordination étroite avec des membres liés à des partisans de DAECH s’activant sur la scène syro-irakienne et visant en particulier des sites sensibles et vitaux à Oujda, Saidia, Fès et Debdou (province de Taourirt), précise le ministère dans un communiqué.
En exécution de ce projet terroriste, le chef du réseau a loué une « planque sure » dans les environs de la ville d’Oujda, qui a été réservée à l’hébergement des membres de cette cellule, ainsi qu’à la préparation et la fabrication de charges explosives commandées à distance, ajoute la même source.
La perquisition effectuée dans cette « planque » a permis la saisie de quantités de produits chimiques, qui pourraient être utilisés dans la fabrication d’explosifs, en plus de deux bouteilles contenant des produits liquides suspects et une poudre minérale, une cocote à pression, des fils électriques, une quantité de clous, un ampèremètre, des tuyaux en plastique, des armes blanches et des haches, ainsi qu’un dessin du drapeau de « DAECH ». Tous ces produits seront soumis à l’expertise scientifique des services compétents, note le ministère.
Les membres de la cellule prévoyaient de rejoindre les bastions de DAECH en Libye via les frontières Est du Maroc, après l’exécution de leur projet terroriste dans le Royaume, poursuit le ministère, ajoutant que les mis en cause seront déférés devant la justice aussitôt terminée l’enquête menée sous la supervision du Parquet général compétent.