A la Fondation Maison du Maroc à Paris l’Expo Arts et culture du Maroc brille de toute sa lumière

Conçue, organisée et réalisée par Sabah Zakhnini, la 1ère édition de Ar’t Expo Morocco a été inauguré ce mercredi 24 mars à la Fondation de la Maison du Maroc à Paris, en présence de plusieurs personnalités françaises, marocaines et internationales. Elle dure trois jours et sera marquée par des rencontres artistiques et culturelles dont notamment des tables rondes.

Cette exposition rend hommage aux arts et à la culture du Royaume et fait de la Maison du Maroc un lieu privilégié de partage et d’interactivité.La Cité internationale universitaire de Paris, fondation privée reconnue d’utilité publique, accueille chaque année dans le campus quelque 12 000 résidents, issus de 140 nationalités. Véritable poumon vert de la capitale, la Cité abrite 40 maisons créées à l’initiative d’un pays, d’une école ou d’un philanthrope. Parmi ses maisons, construite en 1953, la Maison du Maroc est l’une des 40 maisons de la Cité Internationale Universitaire de Paris (CIUP) qui a accueilli des générations d’étudiants en veillant au brassage humain recommandé par le fondateur de la cité internationale André Honnorat, qui en 1936 résumait sa philosophie et son action en ses termes «Faire entrer en relation quelques-unes des intelligences qui sont l’espoir de demain et de les amener ainsi à s’apercevoir que les hommes, malgré la diversité de leurs origines et des traditions qui les ont formés, ne sont pas si différents les uns des autres qu’ils l’imaginent ».

A travers la grande exposition « Maroc terre de cultures et des arts ,toute l’équipe de la fondation de la Maison du Maroc notamment son directeur Abou Salah et Badiche responsable des activités culturelles se sont totalement impliqués pour « faire entrer en relation des créateurs talentueux , des représentants de coopératives produits du terroir , écrivains, historiens, designers, couturiers, mille et une mains d’or qui ont organisé un défilé de Kaftans , artistes du Maroc, de France d’Europe et d’Afrique qui « font vivre la culture, les métiers de l’art et l’artisanat, er qui font du Maroc « un pays interculturel et de tolérance impliqué dans le dialogue des civilisations » et qui apporte ce supplément d’âme et de beauté dont on a tant besoin en ces temps de tensions d’épidémies et de guerre ..

L’exposition itinérante, a été pensée et mis en scène par Sabah Zakhnini, Fondatrice de Art’Expo Morocco qui a voulu célébrer le rayonnement , l’inter culturalité et la dimension universelle du patrimoine marocain à Paris , ville internationale de l’Art et de la Culture .Citons quelques membres de l’équipe comme Mme Maria Kermani Commissaire de l’exposition qui a évoqué cette manifestation comme « une ode à la diversité » ,Hicham Lahlou qui a mis l’accent sur la pluralité et notamment l’africanité des artistes venus du Sénégal, de la Cote d’Ivoire, du Nigeria, Radouan Bachiri qui a évoqué l’impérieuse nécessité de la transmission et d’autres comme Nadia Chellaoui , Abdoulay Diallou, peintre sénégalais, Albert Harar, Maire adjoint de Créteil et président de l’ACIP qui, avec émotion rappelle le rôle des 3 Rois du Maroc , Mohamed V ,Hassan II, et Mohamed VI dans l’ouverture du Maroc …

La première édition du « Maroc terre de culture et des arts » s’est donc déployée dans un écrin de jardins et nous a rappelé comme l’a rappelé M. Walid Remmal représentant de l’Ambassade du Maroc « que la culture par sa capacité à faire émerger un sentiment d’appartenance citoyen est un puissant vecteur de cohésion sociale par les valeurs qu’elle véhicule tolérance, respect de l’autre » ..Une idée reprise par Mohamed Kenbib, Directeur de la Maison Royale de l’Histoire du Maroc qui évoque le projet de la Maison de l’Histoire et interpelle les membres de la diaspora à participer et donner leur avis sur le projet.

Au Maroc dira, le représentant de Mohamed Benchaaboun, ambassadeur du Royaume, la culture témoigne d’une riche diversité culturelle avec ses composantes, jbala, berbères arabisés, amazighs, arabo andalous… qui toutes sont des marqueurs qui expriment créativité et identité propre des populations dans un patrimoine commun. La pluralité d’héritages culturels du Royaume est en effet inscrite au cœur de la Constitution. Le préambule de la Constitution, rappelons-le, précise que « l’unité nationale est forgée par la convergence de ses composantes arabo-islamique, amazighe et saharo –hassanienne et s’est enrichie de ses affluents africains, andalou, hébraïque et méditerranéen ».

Autre idée mise en évidence , au-delà de l’émotion , de la beauté , du supplément d’âme, la culture est aussi une activité économique qui peut être un levier de croissance à part entière pour peu qu’on la structure et l’organise à l’instar de ce que recommande le Roi Mohamed VI qui a fait le pari de la culture en lançant différents chantiers : Musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain de Rabat, Musée de Casablanca , l’Institut National Supérieur de Musique et des Arts Chorégraphiques de Rabat (INSMAC) et tant d’autres réalisations qui vont faire vivre la Culture ,les créateurs et les artistes , et qui participe à la préservation de notre patrimoine afin de le transmettre aux futures générations .

La transmission qui est l’ambition de Mme Izza, réalisatrice et productrice présente à la manifestation qui s’est consacrée durant plus d’une décennie à recueillir le patrimoine immatériel marocain à travers les expressions musicales berbères, arabes et juives… en passant par les Gnaouas, les Soufi, les Andalous, le cri des Cheikhates, le Malhoune, la Dakka, le chant judéo arabe .Par sa production ,Izza Genini a fait entendre des années durant à l’international la voix du Maroc On aurait bien aimé l’entendre lors de cette « grandiose manifestation » comme l’a qualifié Jack Lang président de l’Institut du monde arabe qui a rendu hommage aux artistes et créateurs de l’exposition.

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