Abdallah Stouky n’est plus, une grande perte pour le corps journalistique national

Le champ médiatique national vient de perdre l’une de ses figures emblématiques, Abdallah Stouky, décédé mardi des suites d’une longue maladie, apprend-on auprès de son entourage.

Natif de Marrakech en 1946, le regretté Stouky, qui a appris le journalisme dès son jeune âge, sur le tas, loin des écoles et instituts, est connu pour sa maîtrise de plusieurs dossiers nationaux qu’il décortique, outillé en cela d’une plume incisive, lucide et juste.

Ancien président de l’Assemblée générale de l’Union de la presse francophone durant les années 80, feu Stouky a contribué à l’essor de la pratique journalistique de plusieurs titres marocains.

Il a commencé sa carrière professionnelle dans la presse partisane, celle du parti communiste marocain en particulier, puis dans les revues Lamalif et Souffles.

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Après un passage à la MAP où il a occupé diverses fonctions, le doyen des journalistes marocains a dirigé plusieurs journaux nationaux où il a contribué à la formation d’un grand nombre de journalistes marocains.

En 1978, il crée les quotidiens Al Maghreb en langue française et Al Mithaq Al Watani en langue arabe, deux organes du Rassemblement National des Indépendants (RNI), lancés en même temps que le parti.

Ses collègues reconnaissent en lui un intellectuel libre, indépendant et crédible, un homme de position, et un intellectuel de haute volée et de qualités fines et civilisées qui imposent le respect.

Grandeur, honnêteté, compétence, professionnalisme, rigueur et persévérance sont l’apanage du défunt qui n’a cessé, durant près d’un demi-siècle, de déployer des efforts pour le développement de la presse écrite au Maroc et la consolidation du statut matériel des journalistes.

Avec MAP

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