Addis-Abeba: La « Journée de l’Afrique » célébrée au siège de l’UA

La richesse et la diversité du patrimoine culturel et artistique de l’Afrique ont été à l’honneur, jeudi au siège de l’Union Africaine (UA), lors de la « Journée de l’Afrique », qui commémore l’anniversaire de la création de l’Organisation de l’Unité Africaine, le 25 mai 1963, à Addis-Abeba, à laquelle a succédé l’Union Africaine.

La présence du Maroc lors du 54-ème anniversaire de la « Journée de l’Afrique », un événement qui fait figure de vitrine du continent africain, a été visiblement remarquable avec un stand riche en produits artisanaux et gastronomiques variés qui reflètent l’authenticité des traditions marocaines.

A l’occasion, la représentation diplomatique du Maroc en Ethiopie a présenté au public des plats et des gâteux typiquement marocains et proposé à la vente des habits traditionnels et des articles artisanaux.

Le stand marocain a ainsi retenu l’attention des visiteurs venus nombreux à cet événement reflétant la diversité du riche patrimoine culturel et artistique africain.

 » A l’occasion de la Journée de l’Afrique, qui commémore l’anniversaire de la création de l’Organisation de l’Unité Africaine, le 25 mai 1963, à Addis-Abeba, à laquelle a succédé l’Union Africaine, il me revient l’honneur de rendre un vibrant hommage aux pères fondateurs de notre organisation « , a souligné le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat dans un message adressé à cette occasion.

Selon lui, l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), a été créée dans le contexte historique de la lutte pour l’indépendance, entre autres, en soutenant les mouvements de libération nationale, et en relayant toutes les initiatives diplomatiques, notamment aux Nations Unies, visant à condamner solennellement le fait colonial.

« Toutes ces actions se sont nourries de l’idéal panafricain. Cinquante-quatre ans après la réunion historique d’Addis-Abeba, ce qui prouve bien la vitalité du panafricanisme, l’Afrique a jeté les bases de l’Union africaine qui, sur de nombreux points tranche avec l’OUA « , a-t-il insisté.

« L’Afrique n’accepte plus la marginalisation de notre continent. Nous tous, les dirigeants politiques, la société civile, le secteur privé, les citoyens ordinaires, la diaspora … ont l’obligation morale de lutter contre cette marginalisation de l’Afrique », a dit M. Mahamat, invitant les Africains « à mettre en commun nos efforts, à multiplier les chances d’une intégration réussie de notre Mère Afrique ».

Par ailleurs, le président de la Commission de l’UA s’est dit encore une fois « heureux » de voir le Maroc rejoindre l’Union africaine le 30 janvier 2017, après 33 ans d’absence.

Et de rappeler que l’Afrique s’est notamment dotée d’une architecture institutionnelle rénovée et plus efficace, qui lui permet désormais de mieux peser sur le plan international, et de mieux défendre, dans un monde sujet à de profonds bouleversements, les intérêts supérieurs du Continent.

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