Affaire Radi : Poussée à ses ultimes retranchements Amnesty ne sait quoi répondre de ses mensonges et calomnies contre le Maroc

Par Hassan Alaoui

Le gouvernement marocain exprime son inquiétude face au silence coupable d’Amnesty International, appelée vivement à fournir les preuves de ses calomnies au sujet de la prétendue opération menée à distance via NSO group pour espionner le téléphone de Omar Radi, journaliste stagiaire. Ce dernier est accusé d’entretenir des liens avec des services de renseignements étrangers, plus exactement un ancien agent britannique identifié qui l’a instrumentalisé. Il devra répondre des ses méfaits pendant l’instruction qui a commencé jeudi dernier avec les autorités judiciaires.

Comme à ses habitudes, et tous les pays victimes de ses campagnes hostiles peuvent en témoigner, Amnesty International procède par le même modus operandi . Déverser le mensonge et attaquer les Etats sur de prétendues violations des droits de l’Homme, sans apporter en revanche les preuves de ses allégations. Il existe, au cas où certains l’ignorent, un véritable et vieux conflit entre cette organisation qui n’en a que le colifichet de ce qu’elle défend, et le Royaume du Maroc. Ce conflit est nourri de clichés et de préjugés que l’organisation basée à Londres s’acharne a réchauffer au gré des époques.

Notre pays, qui a apuré la question des droits de l’Homme et de leur « violation » depuis au moins vingt ans, – en fait depuis l’instauration de l’IER et même d’un ministère y afférent  – ne peut avoir de complexe à cet égard. Autrement, s’il n’était pas ainsi, s’il n’avait pas réalisé ce tournant de la consolidation de l’Etat de droit sous le règne notamment du Roi Mohammed VI , il y a belle lurette que l’organisation Amnesty International ne serait pas tolérée, n’aurait pas pignon sur rue, et ne se serait guère livrée à ses « activités » de dénonciation perverse. C’est le paradoxe : au pays du droit et de respect de la loi, Amnesty s’érige comme le violeur de la sacro-sainte  règle de droit.

Mais voilà ! Amnesty International s’est tout simplement fixée un objectif : renier tous les efforts que le Maroc déploie pour la défense des droits de l’Homme, auxquels les pays d’Europe, d’Amérique, d’Asie, d’Afrique et du monde arabe rendent régulièrement hommage ; « monter » des campagnes de dénigrement et carrément de déstabilisation , en vain et vite avortées ; instrumentaliser des personnes au profil fragilisé comme un certain Omar Radi, qui de stagiaire est vite passé au statut de journaliste ayant brûlé son blé en herbe ; fabriquer des scénarios abracadabrants par le biais de quelques personnages épiques de services – anglais en l’occurrence – dignes des films d’espionnage de troisième série ; enfin et ce n’est pas le moindre aspect dangereux , alimenter un groupement de journaux à l’affût de sensationnel, en chute libre et en quête de réhabilitation auprès de lecteurs en perte de vitesse…

Nous sommes là, non pas désarmés mais ahuris face à une camarilla d’imposteurs et de comploteurs, qui ont jeté leur dévolu sur ce Maroc stable, cette Monarchie plus que millénaire, cette nation qui n’en démord pas d’être unifiée et de relever les défis du progrès.

Rien n’est plus honteux que cette dernière tentative de déstabilisation conjuguée d’Amnesty International avec les milieux hostiles à notre pays. Un jeune homme qui se prend pour Albert Londres, instrumentalisé par un ancien agent des services, un cocktail de divagations où le sensationnel le dispute au médiocre, autrement dit le Pegasus et la technologie israélienne – toute une rhétorique consommée pour diaboliser le scénario antimarocain – , la logorrhée de déclarations sur « la répression », les violations par la police marocaine, les pseudo –menaces contre un caricatural Radi et consorts, les fausses preuves fournies au compte-goutte de ce dont Amnesty – comme une bête en folie – accuse le Maroc et les atermoiements coupables de celle-ci à répondre clairement, directement, sans ambages, pièces à convictions à l’appui au gouvernement marocain qui, officiellement et solennellement lors de son Conseil , a exigé les preuves tangibles de ses accusations…

Las ! Celle-ci s’est contentée de vagues et divagatoires réponses par le biais de sa représentante régionale. Elle ne croit pas si bien faire, car la réponse, accompagnée des critères techniques démonstratifs et pertinents – devrait provenir de la direction centrale et mondiale d’Amnesty. Une directrice régionale, calfeutrée dans un bureau à Tunis, n’est pas habilitée à apporter la réponse idoine exigée par un chef de gouvernement. Et cette réponse devrait également aller au-delà d’un simple papier, d’un dérisoire écrit de bureaucrate expéditif. Ce qui suppose, bien entendu, la preuve matérielle que le téléphone du pseudo apprenti en journalisme a bel et bien été manipulé par les autorités marocaines.

Là encore, si tant est que l’on puisse croire un tant soit peu que ce téléphone a été « reconfiguré et espionné » de loin, ça va de soi, la question se pose de savoir aussi pourquoi ce serait les autorités marocaines et non d’autres forces étrangères qui en seraient à l’origine, pourquoi ce ne serait pas une de ces officines étrangères habituées à ces basses besogne de déstabilisation ? Quel grand danger ce dilettante, dénommé Radi , amateur de polar de son état et d’extravagances, sans substance aucune constituerait-il face à l’Etat institutionnel , un Etat de droit et pourvu de lois ? Il n’est ni Ben Barka ni autre opposant d’envergure…Sauf que ceux qui le soutiennent oublient qu’il y a un cadre légal pour faire de l’opposition : au parlement , au sein des partis, au sein des ONG et des institutions diverses mais jamais, au grand jamais en intelligence avec les ennemis de la nation et les comploteurs contre sa stabilité, jamais en collaboration jubilatoire avec les traitres qui s’activent contre son intégrité territoriale et l’unité du Royaume.

Le 26 juin dernier a vu le site pro algéro-polisarien « marocleaks.com », comme par hasard, reprendre tout de go le communiqué de Omar Radi annonçant sa convocation par le procureur. Il n’a pas fallu une journée pour que le site en question supprime ensuite, illico presto, le communiqué en question, évitant pour ainsi l’étalage public d’une collusion évidente et, à tout le moins, la récupération par les ennemis du Maroc de cette affaire. On s’en voudrait d’accuser gratuitement le pseudo-journaliste de son hostilité envers son pays et ses institutions, mais le contraire n’a pu être démontré et les preuves de son intelligence avec un agent de renseignement extérieur l’accablent, d’autant plus qu’aucune preuve de son innocence n’a été apportée. Quant à l’organisation Amnesty qui a fait de l’hostilité contre le Maroc son pain bénit, le gouvernement attend toujours une preuve scientifique et tangible des calomnies avancées par cette dernière. Mme Hasna Tribak, directrice des études juridiques et de la Coopération internationale au ministère d’Etat chargée des droits de l’Homme et des relations avec le Parlement l’a si bien répété : « Les autorités marocaines sont toujours en attente de la réponse à la lettre du chef du gouvernement de la part du destinataire saisi… » Autrement dit, du siège installé à Londres.

In fine, on ne peut que déplorer qu’une organisation comme Amnesty International – dont le nom à lui seul devrait-être un symbole – ait à ce point érigé le mensonge et la calomnie pour s’attaquer à notre pays qui, il y a de cela plus que vingt ans déjà – a apuré le contentieux douloureux des droits de l’Homme et qui donne l’exemple par des engagements internationaux de leur respect. On rappellera au passage que deux anciens dirigeants d’Amnesty International en Turquie ont été respectivement condamnés à 6 et 2 ans de prison ferme, accusés d’appartenir à un « groupe terroriste ». Comparaison n’étant pas raison, les représentants d’Amnesty au Maroc ne nourrissent nullement le même souci, et pour cause ! Ils sont dans un Etat de droit, qui fait depuis des années l’objet d’acharnement  et de harcèlement d’une organisation déviée de sa mission, instrumentalisée, investie et infectée par l’espionnage de bas étage.

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