Africa Summit Dakar, un défi pour construire une nouvelle paix et promouvoir la prospérité

Par Majdouline El Mouji

Du 17 au 19 janvier prochain sera organisé à Dakar ( Sénégal) le 1er Sommet Africain des dirigeants pour la Paix, la sécurité et le développement durable. Il sera abrité dans le prestigieux Centre international des Conférences Abdou Diouf (CICAD). Organisé par la Fédération pour la paix universelle (FPU) et l’Association internationale des parlementaires pour la paix (AIPP), il sera marqué par la participation souhaitée de quelque 1000 à 1200 personnes, en provenance de 60 pays d’Afrique et des autres continents du monde.

Le Maroc sera représenté par une importante délégation de la Chambre des Représentants et la Chambre des Conseillers. Le Consul honoraire du Sénégal au Maroc,  et envoyé spécial de la Fédération pour la paix universelle, Mohammed Chraïbi, est chargé pour sa part d’organiser et d’encadrer la participation des représentants des pays du Maghreb. Chefs d’Etat et de gouvernements, présidents des Assemblées parlementaires, leaders religieux, femmes de la société civile, chefs d’entreprises, universitaires,  jeunes et représentants des métiers de la communication et de la presse sont conviés à ce forum international qui a pour mission de dégager un consensus sur l’impératif de la paix et de l’engagement des uns et des autres à la promouvoir.

Les organisateurs de cette première édition de « Africa Summit 2018 » se sont assurés le soutien du gouvernement du Sénégal et l’appui institutionnel de l’Etat sénégalais – donc du président Macky Sall -, de l’Assemblée nationale du Sénégal, de la Commission de l’Union africaine (UA) et d’autres institutions. La note de présentation de ce Forum indique que « les discours analytiques sur la communauté africaine et sur l’état des lieux du continent dit « noir », continue de mettre en égoïsme, la haine, l’incertitude, l’apathie, l’insécurité, l’insensibilité et le manque de solidarité aggravent les problèmes sociopolitiques et économiques de l’Afrique… ».

Une nouvelle Afrique

La réponse est donc collective, partagée et interactive. Ils en appellent à une éthique de partage, une « refonte du système démocratique actuel centrée sur des vertus et des valeurs de durabilité ». D’où l’appel solennel à « réaliser le rêve africain d’un continent émergent à travers les nations émergentes », ainsi qu’aux dirigeants et décideurs pour donner corps au thème retenu : « Nouvelle Afrique, interdépendance, coprospérité et valeurs universelles » ! Il se décline comme un axiome, véritable socle de la renaissance coordonnée d’un continent confronté au défi de la croissance, de la démocratie, de la liberté et de la solidarité.

Pour ce faire, et mettant à profit la quintessence des expériences d’autres pays, les organisateurs de l’Africa Summit ambitionnent d’assurer le succès de cette vision en promouvant notamment l’interdépendance interafricaine par le biais du modèle de la « Route de la paix » (Peace Road), la coprospérité grâce au modèle sud-coréen dénommé « Saemaul », dit « nouveau village, nouvel esprit ». Ils accordent une importance particulière aux ODD, au renforcement et à l’approfondissement  des relations entre l’Islam et la FPU, ainsi qu’avec toutes les autres confessions monothéistes, ils font du partage de la musique, de l’art et de la culture un moyen de promouvoir la coopération entre les peuples, d’Asie, du monde arabe etc…

La séance plénière sera marquée par une cérémonie interreligieuse d’Eau de la Paix et de l’unité, ensuite par la présentation de la vision de la FPU pour une nouvelle Afrique, les déclarations de soutien de quelques invités d’honneur au Sommet,  notamment d’anciens chefs d’Etat, membres du Congrès.

L’objectif est de mettre en œuvre un programme de soutien et de promotion à la paix et à la Peace Road en particulier, dans le sillage des grandes figures, en désignant notamment des « Ambassadeurs pour la paix » issus des pays participants, qui oeuvreront pour prévenir les conflits entre les nations et en faveur du rapprochement entre les peuples, en renforçant les intermédiations, également par une politique de solidarité agissante, en consolidant le rôle des Nations unies et l’engagement corrélatif des Etats et des sociétés civiles de par le monde.

Pour sa part, l’Association internationale des parlementaires pour la paix (AIPP),  ne reste pas en recul, les députés parlementaires qui la composent jouant un rôle central en épousant les valeurs de la FPU, de présence et de pédagogie auprès des peuples. Elle s’inscrit dans l’esprit de l’Assemblée nationale en Corée, organisée en février 2016, d’où était lancée la campagne d’adhésion  de plus de 50 pays à travers le monde. L’Africa Summit de Dakar, inscrit dans la même exigence, perpétuera donc l’esprit des engagements précédents.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page