Aïcha al-Khattabi : Zafzafi et ses acolytes sont instrumentalisés par l’étranger

La fille de Mohamed Abdelkrim al-Khattabi, de son prénom Aïcha, s’est adressée mercredi dernier aux fomenteurs et complotistes des violences et manifestations d’Al-Hoceima qui se sont faits depuis quelques semaines la spécialité d’appeler à des soulèvements de la population de cette ville. Dans une déclaration au site local , « Kawaliss », avec fermeté et colère, elle leur lance un appel pour cesser d’instrumentaliser le nom et l’épopée de son père pour déstabiliser la région en faisant le jeu des adversaires du Maroc, à leur tête le gouvernement algérien et ses services (DRS).

Parmi les agitateurs à la solde d’Alger, qui se sont découvert une vocation de détracteurs du Maroc, elle cite le dénommé Nasser Zafzafi et ses comparses et l’appelle à cesser de revendiquer le nom et l’héritage de son père pour justifier son mercenariat avec le pouvoir et la presse algériens. « Les populations du Rif ne se détachent pas du reste du Royaume et du peuple marocain, tous sont appelés à réitérer leur attachement à l’unité de la nation ». Aïcha al-Khattabi a lancé un appel à cesser de jouer sur la corde séparatiste et de la division entre ses populations, entre le Rif et le reste du Maroc.

La réponse cinglante de la fille du héros du Rif survient à un moment où, selon ses dires, il devient clair et patent que des forces extérieures conjuguent leurs funestes complots dans le cadre d’un plan fomenté par les services extérieurs et instrumentalisant des égarés et des individus qui leur sont acquis, à leur tête Nasser Zafzafi. Elle déclare notamment sa « fierté d’avoir reçu la visite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le lendemain de son accession sur le Trône de ses glorieux ancêtres ». Autrement dit en l’an 2000. Elle a rappelé que son défunt père, avant sa disparition, n’avait de cesse d’exhorter ses enfants sur l’impératif de « revenir et respecter le principe sacré de pardon réciproque et de démocratie sans porter atteinte à quiconque ». « Mon père, a-t-elle soutenu, ne faisait aucune discrimination entre un musulman, un juif et un chrétien, dès lors qu’ils vivent au sein d’une même nation, à savoir le Maroc  ». Elle a assuré que « le combat de son père était mené au nom de l’anticolonialisme en Afrique du Nord ». De la même manière, rappelle-t-elle, il nous rappelait au devoir de l’unité de la Nation et non de sa division, comme le fait aujourd’hui « Zafzafi et ses acolytes ».

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