Aide d’urgence aux Palestiniens : Une tradition marocaine historique

L’envoi d’une aide d’urgence aux Palestiniens, sur Très Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, président du Comité Al-Qods, s’inscrit dans « une tradition marocaine historique » de soutien à la cause palestinienne, a souligné M. Mohamed H’Midouche, vice-président exécutif de l’Académie Diplomatique Africaine (ADA).

Au moment où les membres du Conseil de Sécurité des Nations-Unies « continuent à tergiverser sur l’adoption d’une résolution condamnant les crimes commis par les forces de sécurité israéliennes contre le peuple palestinien », le Maroc a mis en place un véritable pont aérien acheminant une aide d’urgence composée de médicaments, de produits alimentaires et de couvertures en faveur des Palestiniens, a indiqué, lundi dans une déclaration à la MAP, M. H’Midouche, également membre du Conseil d’Administration de l’Institut africain de la gouvernance.

La décision royale s’inscrit dans « une tradition marocaine historique marquée par des considérations d’ordre politique à laquelle adhèrent toutes les couches sociales marocaines depuis fort longtemps », a-t-il dit, notant que pour comprendre cette tradition et cette exception marocaine, « il n’est pas inutile de rappeler que feu SM le Roi Mohammed V avait protégé ses compatriotes de confession juive ».

« Il n’est pas vain non plus de rappeler tous les efforts déployés par le Maroc sous la conduite de feu SM le Roi Hassan II afin de faciliter les négociations entre l’Organisation de Libération de la Palestine et les dirigeants de l’Etat d’Israël, ce qui avait permis d’aboutir à la conclusion des Accords de paix d’Oslo », a-t-il ajouté.

En sa qualité de Président du Comité Al-Qods de l’Organisation de la Coopération Islamique, SM le Roi Mohammed VI ne cesse d’œuvrer, de façon inlassable, en faveur d’une paix durable au proche orient, de la reconnaissance de l’indépendance d’un Etat palestinien avec pour capitale Al-Qods Est et vivant en paix au côté de l’Etat d’Israël, de la préservation du statut spécial d’Al-Qods Acharif, et la sauvegarde de l’inviolabilité de ses sites historiques, civilisationnels et sa symbolique spirituelle et identité culturelle, a-t-il dit.

Sur le plan financier, poursuit l’ancien représentant résident régional du groupe de la Banque africaine de développement (BAD) au Sénégal, le Comité Al-Qods « sert de véhicule » pour financer des projets dans la ville sainte, notant que ce Comité est principalement financé par le Royaume du Maroc aux moyens de ressources de l’Etat marocain et des particuliers marocains, à travers notamment « le Fonds de soutien du Maroc au peuple de Palestine ».

C’est également le lieu de rappeler les importantes réalisations du Maroc en Palestine, notamment la construction de 10 écoles, financées ou construites intégralement, dont l’école baptisée « Hassan II » et un lycée « Al Massira » pour jeunes filles dans le quartier Chafaat, a-t-il dit, faisant état également du financement par les fonds propres de SM le Roi Mohammed VI, de la reconstruction de la Faculté d’Agronomie de Gaza, détruite en 2009, et qui porte le nom de « Hassan II ».

Les actions sociales multidimensionnelles menées par Bayt Mal Al-Qods ont, en outre, contribué à assurer les services sociaux de base au peuple palestinien dans des domaines très variés, a-t-il enchaîné, soulignant que 26,5 millions de dollars ont été dépensés dans des projets sociaux, culturels et sportifs et 5 millions dans les secteurs de la santé.

Et M. H’Midouche de conclure que « la solidarité du Maroc avec le peuple palestinien est une donne invariable qui va continuer à se manifester de diverses manières », formant le vœu pour un recouvrement rapide du droit du peuple palestinien à vivre en paix au proche orient et pour l’indépendance de l’Etat de Palestine afin de mettre un terme définitif à ce drame humanitaire qui perdure depuis plusieurs décennies.

Avec Map

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