Algérie : Ahmed Taleb El Ibrahimi, l’homme de la prochaine étape ?

Par Khadija Skalli

Face à la crise politique que traverse l’Algérie, les regards s’orientent vers Ahmed Taleb El Ibrahimi. Cet intellectuel jouit d’une crédibilité politique et d’une forte sympathie des Algériens. Sera-t-il réellement le prochain successeur à la présidence ?

Ahmed Taleb El Ibrahimi sera-t-il le prochain Chef d’Etat en Algérie pour assurer la transition démocratique ? Tout porte à le croire. D’abord, la chaîne algérienne El Bilad TV a diffusé récemment un reportage sur l’ancien ministre des Affaires étrangères, le présentant comme l’homme de consensus. Le média algérien a même réalisé un micro-trottoir sur ce que pensent les Algériens. Sans surprise ! Les interrogés ont salué l’éventuelle arrivée de Ahmed Taleb El Ibrahimi à la présidence.

La mobilisation en faveur de El Ibrahimi bat son plein sur les réseaux sociaux. Depuis quelques jours, des jeunes algériens mènent une campagne sur facebook. Ils disent même qu’ils sont allés à la rencontre de Ahmed Taleb El Ibrahimi pour lui demander de diriger la prochaine étape démocratique du pays. Quelle a été sa réponse ? Il s’est dit prêt à servir son pays mais a exigé un peu plus de temps pour une telle aventure. Le temps nécessaire, selon lui, pour avoir l’adhésion de toutes les forces du pays au projet de sa candidature. El Ibrahimi ne veut pas précipiter les choses.

L’ancien ministre des Affaires étrangères est également réclamé par un chef du mouvement de protestation, Saïf Islam Benatia. Ce dernier appelle à ce que la transition du pouvoir soit dirigée par Ahmed Taleb Ibrahimi.

« Ahmed Taleb Ibrahimi est prêt à nous aider à entrer dans une nouvelle ère et à mettre fin à la crise…Taleb ne sera pas candidat au scrutin présidentiel. Il est compétent, honnête et crédible », a souligné Saïf Islam Benatia, un dentiste de 31 ans, dans une déclaration au média en ligne algeriepart.com

Selon ce jeune algérien, ni le président par intérim Abdelkader Bensalah, un proche de l’ancien chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika, ni le Premier ministre Noureddine Bédoui, ne sont en mesure de mener à bien la transition du pouvoir puisqu’ils font partie de l’establishment, rapporte la même source.

Certes, Ahmed Taleb El Ibrahimi est une personnalité politique expérimentée et respectée. Un intellectuel et homme politique crédible qui jouit d’une forte sympathie des Algériens.

En somme, le nom de Ahmed Taleb El Ibrahimi revient avec insistance sur toutes les lèvres. Le pouvoir algérien serait-il en train de préparer l’homme de la prochaine étape ? Ou de tâter le terrain avant d’agir ?

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