Algérie : le parti d’Ahmed Ouyahia estime que le pays est dirigé par des « forces non constitutionnelles »

Par Saad Bouzrou

Chihab Seddik, porte-parole et membre influent du Rassemblement national démocratique (RND), parti de l’ex-Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia et principal allié du Front de libération nationale (FLN) au pouvoir en Algérie, est venu lui aussi éclairer la lanterne en déclarant, mardi 19 mars 2019 soir, que l’Algérie avait été dirigée ces dernières années par des « forces non constitutionnelles ».

« Il y a des forces (…) non constitutionnelles (…) qui sont partout. L’Algérie a été dirigée par ces forces durant au moins ces cinq, six ou sept dernières années », a dit Seddik Chihab à la chaîne privée El Bilad, tout en assurant qu’il ne sait pas « réellement » qui décide à la présidence du pays.

→Lire aussi : Nomination de Noureddine Bedoui premier ministre en remplacement de Ouyahia

Le Porte-parole du RND, dirigé par l’ancien Premier ministre Ouyahia qui a soutenu la candidature de Bouteflika à un 5e mandat, a ajouté qu’un « entourage » a doré la pilule à son parti pendant de longues années : « Nous nous sommes trompés. Nous avons manqué de perspicacité. Mais je dois dire qu’il y avait un climat, une atmosphère et un entourage qui nous ont poussés dans cette direction ».

Il est à noter que l’ex-Premier ministre Ahmed Ouyahia a remis sa démission lundi 11 mars 2019 au président Abdelaziz Bouteflika, selon l’agence de presse nationale algérienne (APS) qui affirme également que Bedoui a été nommé à sa place.

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