Algérie : Le procès en appel de Said Bouteflika, Louisa Hanoune, Toufik et Tartag fixé au 9 février

Le procès en appel de Said Bouteflika, frère de l’ancien président algérien, des anciens généraux Mohamed Mediene, directeur des services secrets algériens pendant 25 ans et son successeur Athmane Tartag, ainsi que de la présidente du Parti des Travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a été fixé au 9 février prochain, selon la défense.

Ces personnalités, ainsi que l’ancien ministre de la Défense et ex-chef d’état-major de l’armée, Khaled Nezzar, son fils Lotfi et Farid Benhamdine, gérant de la Société algérienne de pharmacie, tous les trois jugés par contumace dans la même affaire, seront traduits le 9 février devant le même tribunal, a précisé la même source citée par des médias algériens.

Lors de leur premier procès, qui s’était tenu le 24 septembre au tribunal militaire de Blida, le juge a prononcé des peines de 15 à 20 ans de prison contre eux. Mais leurs avocats ont finalement fait appel, en jugeant que les « conditions d’un procès équitable », « n’étaient pas réunies ».

De ce fait, les juges du tribunal militaire de Blida vont réexaminer les chefs d’inculpations retenus contre les condamnés et qui sont poursuivis en vertu des dispositions du code de la justice militaire et du code pénal, pour « complot contre l’autorité de l’Etat » et « complot contre l’Autorité de l’Armée ».

Le Parti des Travailleurs a également confirmé dans un communiqué la programmation du procès en appel pour le 9 février de sa Secrétaire générale.

Dans son communiqué, le PT rappelle que sa « Secrétaire générale a été condamnée arbitrairement par le Tribunal militaire de Blida à 15 ans de prison ferme dans le cadre de la criminalisation de l’action politique », renouvelant son appel à « la libération pure et simple de Louisa Hanoune, à son acquittement et à l’abandon de toute poursuite contre elle car elle est une prisonnière politique et d’opinion ».

« La place de Louisa Hannoune n’est pas en prison. Sa place est à la tête de son parti et au sein de son peuple qui lutte depuis bientôt un an pour le vrai changement », estime le Parti des Travailleurs, réitérant en outre son appel à « la libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus politiques et d’opinion ».

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