Alors que l’ONU se questionne, le chef de l’armée de Myanmar déclame souveraineté

L’ONU cherche les coupables de la crise qui doivent obligatoirement se trouver dans les hautes sphères décisionnaires de l’armée birmane.

La répression militaire a éclaté l’année dernière et aura exilé près de 700 000 personnes de la minorité Rohingyas apatride à traverser la frontière vers le Bangladesh. C’est dans l’Etat de Rakhine que tout a commencé suite à des attaques de militants de cette minorité musulmane contre des postes de la police et de l’armée.  L’ONU veut poursuivre 5 généraux dont Min Aung Hlaing pour crimes contre l’humanité et génocide.

→ Lire aussi : Près de 7000 Rohingyas tués dans des actes de violence en Birmanie

« Comme les pays établissent des normes différentes, tout pays, organisation et groupe n’a pas le droit d’intervenir et de prendre des décisions sur la souveraineté d’un pays« , a déclaré Min Aung Hlaing cité par l’AFP.

 Le chef élu, Aung San Suu Kyi, partage le pouvoir avec l’armée en vertu d’une constitution de 2008 rédigée par les généraux qui ont dirigé le Myanmar pendant des décennies.

Abdellah Chbani

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