Amrani : Le Maroc, une valeur ajoutée indéniable à la défense des questions africaines

L’ambassadeur du Maroc en Afrique, Youssef Amrani, a mis en avant, mercredi-soir, l’importante valeur ajoutée que le Royaume apporte pour la défense des grandes questions africaines.

Le Maroc a une valeur ajoutée indéniable à apporter aux grandes questions posées à l’Afrique, a dit M. Amrani, invité à l’émission Frank Talk de la chaine sud-africaine, Newzroom Afrika.

Le diplomate a tenu à souligner, lors de cette émission phare à laquelle sont invitées les personnalités les plus influentes en Afrique du Sud, a relevé que le Maroc et l’Afrique du Sud, qui assure la présidence de l’Union africaine (UA) pour l’année 2020, sont appelés à travailler ensemble pour relever les défis posés à l’Afrique et ce partant de leurs solides bases économiques et des valeurs communes qu’ils partagent.

Il a tenu à rappeler, dans ce contexte, le soutien apporté par le Maroc à la lutte du peuple sud-africain contre l’ancien régime de l’apartheid. C’est au Maroc où l’ancien président Nelson Mandela avait obtenu un soutien important pour la lutte du peuple sud-africain pour la libération du joug de l’apartheid, a-t-il dit.

Abordant le retour du Maroc au sein de l’UA, acté lors du sommet de l’organisation tenu en janvier 2017 à Addis-Abeba (Ethiopie), M. Amrani a souligné que ce retour a eu lieu sur la base d’une évaluation précise et avertie des nouvelles réalités continentales.

Ce retour est intervenu aussi conformément au souhait des autres pays africains, qui voulaient que le Royaume regagne la place qui lui revient au sein de l’organisation panafricaine eu égard au rôle clé qu’il joue pour la défense des questions africaines dans tous les domaines politiques, économiques et humains, a poursuivi le diplomate.

Et de souligner que la conjoncture actuelle requiert l’apport des pays importants du continent pour placer l’Afrique sur une solide trajectoire d’émergence, les défis économiques et sécuritaires continentaux étant de taille.

D’après le diplomate, l’Afrique est actuellement confrontée à d’importantes questions notamment par rapport aux attentes des jeunes et à la promotion d’une croissance économique réellement inclusive.

Il a relevé, dans ce contexte, que la question du Sahara, étant désormais confiée exclusivement au Conseil de sécurité de l’Onu, tous les pays africains sont dans une bonne position pour travailler ensemble en vue de jeter les bases d’une Afrique audacieuse et prospère.

Le diplomate a, d’autre part, rappelé les liens historiques qui ont toujours lié le Maroc et l’Afrique, continent d’appartenance du Royaume. Le Maroc est un des pères fondateurs de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), prédécesseur de l’UA, a-t-il dit, rappelant la conférence de Casablanca de 1961, qui avait marqué le début du processus de création de l’OUA.

Le Maroc s’était rangé, depuis son indépendance, du côté des pays africains dans leur lutte contre l’occupation, a poursuivi M. Amrani, soulignant que le retrait du Maroc de l’ancienne OUA (1984) est le résultat de la violation de la charte de l’organisation en acceptant, dans des circonstances douteuses, en son sein une entité fantomatique qui ne dispose d’aucun des attributs de souveraineté reconnus aux Etats.

Même s’il a quitté l’OUA, le Maroc n’a jamais quitté l’Afrique, continent avec lequel le Royaume partage des liens historiques prenant la forme d’échanges culturels, cultuels, sociaux, économiques et politiques, a encore dit le diplomate, soulignant que l’Afrique est une priorité dans le cadre de la politique étrangère du Maroc fondée sur une stratégie de partenariat sud-sud volontariste et novateur orienté vers la promotion d’une croissance génératrice d’emplois pour les nouvelles générations d’Africains.

Le Maroc, fort de l’expérience qu’il a développée dans de nombreux domaines, travaille avec les partenaires africains non seulement dans les domaines économiques mais également dans le cadre d’une stratégie intelligente visant à combattre le terrorisme qui n’épargne plus aucun pays en Afrique ou ailleurs, a conclu le diplomate.

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