Au Maroc, l’éducation est au sommet des priorités nationales

Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, a affirmé, mercredi à New York, que la question de l’éducation est au centre du projet de société au Maroc et au sommet de ses priorités nationales.

Intervenant au siège de l’ONU dans le cadre d’un panel de haut niveau sur « L’Avenir de l’Education », co-organisé par l’UNESCO, M. Bourita a souligné qu’il n’est pas d’investissement plus stratégique que dans l’éducation.

« Rien de plus naturel, donc, qu’elle soit au centre du projet de société de notre pays, au sommet de ses priorités nationales et au cœur de l’engagement porté par Sa Majesté le Roi Mohammed VI », a-t-il dit.

Le Maroc a fait du chemin sur la voie de la promotion de l’éducation, et a accompli de nombreuses actions et réformes, a en outre relevé le ministre lors de cette rencontre, marquée par la participation notamment de la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, des présidents du Portugal et de l’Ethiopie, et des Premier-ministres de la Norvège et de l’Andorre.

Projet de société, l’éducation est aussi le chantier d’une nation, a affirmé M. Bourita, soulignant que sous l’impulsion personnelle de Sa Majesté le Roi, le Maroc est en train de mettre en œuvre une réforme globale de l’éducation, basée sur une vision stratégique 2015-2030, en adéquation avec l’Objectif 4 des Objectifs de développement durable, à savoir « une éducation équitable, une éducation de qualité, et une bonne gouvernance du système éducatif ».

Et d’ajouter que s’il fallait résumer la mission de l’éducation de demain, ce serait sans doute: « préparer au changement ».

Le changement est, désormais, structurel, et le restera, a-t-il estimé, soulignant que l’éducation doit intégrer la fonction de l’anticipation et l’adaptation au changement, dès le plus jeune âge.

« Le pari de l’avenir est de faire des générations montantes des acteurs du changement et de l’évolution – des êtres, des esprits et des savoirs. L’accélération technique et technologique post-moderne, liées notamment à l’intelligence artificielle, à la robotisation et à la biomédecine, ainsi qu’aux évolutions sociales et sociétales à l’échelle globale, ne doivent pas être subies. Elles doivent être anticipées », a préconisé M. Bourita.

Ceci vaut aussi pour l’éducation au changement climatique, une thématique centrale de cette 74ème Assemblée Générale de l’ONU, a dit le ministre, affirmant que « c’est dans l’éducation à l’avenir que se trouve l’avenir de l’éducation ».

A cette occasion, l’UNESCO a annoncé officiellement le lancement de son initiative « L’Avenir de l’éducation » et présenté la Commission internationale sur l’avenir de l’éducation, et son mandat.

Cette manifestation a été aussi l’occasion pour les chefs d’Etat et de gouvernement de partager leurs points de vue sur l’éducation et l’apprentissage à la lumière de défis majeurs dont le changement climatique, le développement technologique et l’évolution de la nature du travail.

Les résultats de ce premier débat contribueront à définir les questions qui seront examinées par la Commission internationale sur l’avenir de l’éducation, en particulier lors de sa première session plénière en janvier 2020.

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