BAD : Le gap en énergie en Afrique est estimé à 50 milliards de dollars chaque année

 Le gap en énergie en Afrique s’élève à 50 milliards de dollars chaque année, a estimé, jeudi à Marrakech, le vice-président chargé de l’électricité, de l’énergie, du climat et de la croissance verte à la Banque africaine de développement (BAD), Amadou Hott.

« Le financement de ce gap nécessite non seulement la mobilisation des gouvernements, mais également le secteur privé pour créer de nouveaux instruments de financement innovants », a déclaré à la MAP, M. Hott, en marge de sa participation à la COP22.

« L’innovation est un moyen efficace pour pouvoir attirer les financements nécessaires pour résoudre les problèmes des énergies en Afrique durant les 10 prochaines années », a indiqué le responsable.

A cette occasion, M. Hott a salué les efforts déployés par le Maroc, notant que le Royaume a pu réaliser des projets innovants en matière des énergies renouvelables.

Ainsi, le responsable a invité les pays africains à tirer profit de l’expérience marocaine en la matière et à effectuer des réformes au niveau de la régulation et du système énergétique.

La politique du secteur de l’énergie du Groupe de la BAD vise à appuyer les efforts des pays membres régionaux (PMR) visant à fournir à l’ensemble de leurs populations et aux secteurs productifs, l’accès à des infrastructures et à des services énergétiques modernes, fiables et à un coût abordable, et à aider les PMR à développer un secteur de l’énergie viable aux plans social, économique et environnemental.

La politique souligne qu’un accès adéquat à l’énergie est essentiel pour le développement social et économique du continent. Pourtant, la plupart des pays africains sont confrontés à un accès inadéquat à des services énergétiques modernes, fiables et à un coût abordable, en particulier pour les populations à faible revenu.

La COP22, dont les travaux se poursuivront jusqu’au 18 novembre, doit opérationnaliser l’Accord de Paris sur le climat, entré en vigueur le 4 novembre, et accélérer l’action avant 2020 pour réduire l’impact des changements climatiques, tout en respectant les droits humains énoncés dans l’accord.

Cette Conférence sera également une opportunité pour examiner plusieurs thématiques relatives, notamment à l’agriculture, la sécurité alimentaire, l’énergie, aux forêts, à l’industrie, au transport et à l’eau.

Cet événement planétaire se déroule dans le village Bab Ighli, qui s’étend sur une superficie de près de 300.000 m² et connaît la participation de 20.000 délégués de 197 parties.

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