La BEI, partenaire clef de l’action climatique dans le bassin méditerranéen

La Banque européenne d’investissement (BEI) a organisé, jeudi à Rabat, une conférence internationale entièrement dédiée à l’action climatique dans le bassin méditerranéen, en partenariat avec le gouvernement Marocain et l’Union pour la Méditerranée (UPM).

Cette conférence a été d’une importance particulière et « hautement symbolique » notamment à l’approche de la COP 22, a souligné le Vice-Président de la BEI, Roman Escolano, notant que l’action climatique est source de croissance, de développement économique et d’emplois.

C’est dans ce sens que la BEI en tant que premier financeur international de l’action climat, mobilise moyens, compétences et expertise pour financer des projets concrets au Maroc et dans les différents pays, a-t-il relevé.

La meilleure illustration est le projet emblématique d’Ouarzazate dont la BEI a été le chef de file des financeurs européens, a-t-il précisé, ajoutant que la COP 21 a permis de cristalliser la volonté des pays signataires, alors que la COP 22 doit être un catalyseur d’action pour un développement durable, inclusif et pérenne avec le soutien de la BEI.

Les thématiques de cette conférence se sont articulés autour des graves répercussions des changements climatiques dans le bassin méditerranéen particulièrement touché par l’érosion, la désertification, la pénurie d’eau, ce qui a un impact réel sur la production agricole et la sécurité alimentaire dans un contexte de concentration de la population dans les zones urbaines côtières.

Les participants ont également jeté la lumière sur les questions de l’adaptation et de l’atténuation du changement climatique, notamment en termes de besoins de financement, et sur les outils spécifiquement dédiés au financement de projets en matière climatique dans le bassin méditerranéen.

Cette rencontre a été aussi une occasion pour conclure plusieurs recommandations en faveur de l’action climatique, à travers l’encouragement du rôle du secteur privé dans l’action climatique dont les demandes de financement sont de plus en plus importantes et pressantes.

Figure aussi parmi les recommandations, la nécessité de financer des projets concrets et diversifiés dans le secteur des énergies renouvelables dont la région méditerranéenne est particulièrement bien fournie, mais également dans celui de l’efficacité énergétique des bâtiments, de l’eau, des déchets solides et liquides, des transports et de l’agriculture.

En effet, la BEI apporte une palette diversifiée d’outils financiers et techniques : prêt, micro-finance, capital-investissement, appui technique permettant de générer des projets viables économiquement et financièrement.

Forte de l’engagement pris à COP21 de dédier 35% de son activité à l’action climatique, la BEI a d’ores et déjà consacré depuis 2011 environ 630 millions d’euros à l’action climatique au Maroc avec notamment le projet emblématique d’Ouarzazate, ce qui représente 33% de l’activité de la Banque au Maroc.

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