Biosphère: une jeune scientifique marocaine décroche une bourse de l’Unesco

L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a annoncé, mardi, l’octroi d’une bourse à la jeune scientifique marocaine Ihssane Toujgani dans le cadre de son Programme l’homme et la biosphère (MAB).

Toujgani a été choisie avec six autres lauréats pour bénéficier de cette bourse destinée à encourager de jeunes chercheurs à entreprendre des travaux sur les écosystèmes, les ressources naturelles et la biodiversité.

Le choix a été porté sur la jeune marocaine pour bénéficier de cette bourse pour son projet sur la caractérisation et la valorisation des ressources génétiques locales du châtaignier commun (Castanae sativa Mill.) dans la Réserve de biosphère intercontinentale de la Méditerranée, indique un communiqué de l’Unesco, dont le siège se trouve à Paris.

Les autres lauréats 2019 des bourses MAB pour les jeunes scientifiques, dont les noms ont été dévoilés par le Conseil international de coordination du programme de l’Unesco, réuni au siège de l’Organisation, proviennent du Brésil, de Colombie, du Nigéria, du Ghana, d’Indonésie et du Japon

Depuis 1989, le programme de l’Unesco sur l’Homme et la biosphère accorde chaque année des bourses pouvant aller jusqu’à 5.000 dollars.

Le Conseil international de coordination du programme de l’Unesco a annoncé également le nom du lauréat de la bourse Michel Batisse.

Décernée tous les deux ans, cette bourse qui concerne la gestion des réserves de biosphère -dotée de 12000 dollars- est attribuée, selon le communiqué de l’Unesco, à José Santiso qui dirige la Réserve de biosphère Mariñas Coruñesas e Terras do Mandeo (Espagne) pour son projet en faveur de la production d’aliments locaux et biologiques. Ce projet a permis de préserver des variétés locales et de créer un lien direct entre producteurs et consommateurs, notamment via les cantines scolaires, indique la même source.

Les réserves de biosphère sont des sites qui font l’objet d’approches innovantes en matière de conservation, de sciences écologiques et de développement durable et qui sont reconnus comme tels par le Programme de l’Unesco sur l’Homme et la biosphère, souligne l’Organisation onusienne.

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