Brahim Fassi Fihri : « La grosse erreur que nous pouvons tous commettre c’est de parler de cette pandémie au passé »

Dans un monde géopolitique qui était loin d’être stable ou certain et face à la globalisation économique et technologique, il y avait une fragmentation géopolitique très importante. Et c’est dans ce contexte que la crise sanitaire du Covid-19 est venue ébranler les fondamentaux du monde. Cette pandémie s’est ainsi imposée comme révélateur de dysfonctionnements qui existaient certes auparavant. Mais il faut avouer qu’elle a mis en emphase la fragilité et la discordance des institutions internationales. Et au lieu que la communauté internationale œuvre pour une solution commune, certains pays s’isolent et se recroquevillent sur eux-mêmes comme lors de la crise de 1929. Aujourd’hui encore et plusieurs mois après l’apparition du coronavirus dans le monde, il s’avère trop tôt, voire présomptueux de vouloir prévoir ce que sera demain. Pour ce faire, nous avons fait appel au Président fondateur du Centre Amadeus, Brahim FASSI FIHRI pour qu’on se pose ensemble les bonnes questions sur les effets du Coronavirus sur les plans économiques, humains et géopolitique. Entretien.

MAROC DIPLOMATIQUE : Ces dernières années, les mots en vogue ont été « globalisation » et « mondialisation ». Mais en filigrane, sur le plan géopolitique, le monde qui était loin d’être stable, n’était-il pas en train de craqueler bien avant la crise sanitaire ?

– Brahim Fassi Fihri : Le Covid-19 a mis en lumière les défaillances de la mondialisation et ses zones d’ombres. Il paraît évident que la mondialisation, dont chacun a fait le procès tout au long de cette crise et depuis le début de cette pandémie, ne prendra pas fin avec le Covid-19. Il n’y aura, n’en déplaise à certains, ni fin de la mondialisation ni « démondialisation ». Le monde est interconnecté. Il l’était avant le Covid-19 et il le restera après. Il est cependant nécessaire de réadapter cette mondialisation pour aller vers une re-mondialisation plus équilibrée, à travers notamment une reconfiguration des chaînes de valeurs et d’approvisionnement mondiales, car plusieurs pays souhaiteront légitimement gagner en indépendance, en termes d’approvisionnement stratégique.

Nous allons assister – et nous assistons déjà depuis le début de cette pandémie- à un retour, de plus en plus marqué, du discours de souveraineté industrielle et économique.  Ce discours est légitime. A mon sens, il ne faut pas en avoir peur puisque dans ce contexte de pandémie, souveraineté industrielle ne veut pas forcément dire protectionnisme ou repli, mais peut vouloir aussi dire indépendance industrielle renforcée en matière de production stratégique, dans un monde interconnecté et globalisé, où la prédominance de l’interdépendance économique est une réalité aujourd’hui et qui restera une réalité in fine après la crise.

MD : Comment voyez-vous le monde post-Covid-19 ? Quel serait, d’après vous, le nouvel ordre du monde maintenant que les puissances qui dominent la géopolitique sont amenées à changer et les relations diplomatiques certainement avec ?

BFF : Cette pandémie, qui, je l’ai dit, a mis en lumière les zones d’ombre de la mondialisation a permis à un certain nombre de pays, notamment parmi les principales puissances économiques mondiales, de considérer ce qui faisait leur force comme une potentielle faiblesse, que je qualifierai de structurelle. La Chine était l’usine du monde, mais cette usine, dès que les chaînes d’approvisionne se sont brutalement interrompues, a ressenti un contrecoup économique extrêmement important, même si la pandémie a débuté en Chine, créant de ce fait un « décalage épidémiologique » entre la Chine et le reste du monde. La rupture brutale des chaînes d’approvisionnement venues de Chine a eu des conséquences majeures sur ce pays tant en termes économiques qu’en termes d’influence géostratégique.

Aujourd’hui, alors que nous vivons une crise qui correspond, à la fois, à une crise de l’offre et de la demande, il y a une prise de conscience notamment en Chine de l’importance de ne pas dépendre, d’un point de vue commercial et industriel, exclusivement de ces chaînes d’approvisionnement venues de ce pays et de favoriser la relocalisation de certaines industries chinoises afin de mieux les rapprocher des marchés les plus importants. Je pense notamment au marché européen et au marché américain. Cette pandémie a favorisé une prise de conscience que le jeu des chaînes d’approvisionnement est un jeu à somme nulle, créant de fait une double dépendance de la Chine vis-à-vis du reste du monde et inversement, dont le Covid-19 a eu pour conséquence de faire apparaître les limites. Le contexte actuel fera évoluer les paradigmes sur les questions de chaînes de valeurs et de chaînes d’approvisionnement. C’est à mon avis là où il y aura un changement majeur de « mindset » en matière de relations économiques et en matière d’économie internationale, plus qu’en matière diplomatique, géopolitique ou géostratégique.

 MD : Peut-on dire que la crise sanitaire qui a frappé le monde a révélé sa fragilité et les discordances au niveau des institutions internationales ? Face à la politique isolationniste de l’Amérique, est-ce que vous pensez que l’Union européenne, qui balbutie il faut le dire, pourra se renforcer ou va-t-elle se fragiliser davantage cédant la place au régionalisme ?

BFF : Vous avez raison de poser la question, cette pandémie a pris le monde dans son ensemble de court et de vitesse. Cette crise subite et inattendue a montré certaines défaillances des institutions internationales, dont les institutions régionales, qui ont été au début de la crise tout à fait incapables de proposer des pistes de solutions ou de réponses efficientes et efficaces. Je pense notamment à l’Union Européenne qui a longtemps laissé des pays comme l’Espagne ou l’Italie livrés à leur sort et qui a mis plusieurs mois avant de pouvoir arriver à un accord historique sur le Plan de relance européen. Ce Plan, qui a été discuté pendant de très longues semaines, a mis en lumière les divergences au sein de l’Union Européenne, mais in fine, l’accord qu’il y a eu a démontré l’intérêt des blocs régionaux et de l’intégration économique voire politique et régionale en période de crise et de préparation de l’après crise.

Les institutions internationales ont beaucoup été critiquées, mais je crois que dans cette relance post Covid-19, le multilatéralisme, l’intégration régionale et les blocs régionaux seront plus importants que jamais. En matière d’institutions internationales, l’OMS a été largement pointée du doigt et sans doute à juste titre, à un moment donné où cette organisation, qui est une organisation indispensable puisque c’est l’organisation qui est dans ce contexte de pandémie l’expression la plus vive de l’importance du multilatéralisme, a péché par ses contradictions multiples.

Mais comment peut-on lui en faire le reproche lorsqu’il y a apparition d’un virus nouveau dans un contexte où la parole des savants a été largement remise en cause et remise en question ? Aujourd’hui encore, nous sommes en train de nous interroger sur cette parole et sur le fait qu’elle soit une vérité ou une opinion. Nous savons tellement peu de choses sur ce virus que la contradiction, les atermoiements et les questionnements sont évidemment légitimes. Cependant, si j’insiste, et peut-être plus que jamais, sur l’importance du multilatéralisme, de la coopération régionale et des blocs régionaux, c’est parce qu’à travers ces institutions, nous pourrons, à terme, retrouver une activité économique classique, puisque c’est collectivement que les solutions seront trouvées et non pas par les pays, quelle que soit leur importance, pris individuellement. C’est d’ailleurs le sens de l’Histoire depuis la fin de la 2e Guerre Mondiale.

Si au début de cette pandémie, le réflexe de se replier sur soi-même était tout à fait compréhensible, c’est un réflexe quasi naturel, souverain, régalien, puisqu’il s’agissait d’abord de lutter contre un virus inconnu. La question du multilatéralisme reste une question essentielle, mais je crois que cette pandémie doit être aujourd’hui l’occasion de mettre enfin en place des institutions multilatérales répondant aux réalités du XXIème Siècle.

Il me parait donc opportun de revoir un certain nombre de mécanismes, au sein des différentes institutions multilatérales pour faire en sorte qu’il y ait, d’abord, plus d’efficience et d’efficacité dans la prise de décision. Mais il y aura surtout plus d’équilibre et d’équité entre les différentes nations, afin de faire en sorte que les pays du Sud et les pays émergents, qui ont de plus en plus de poids au sein de l’échiquier mondial, soient à la fois représentés de manière plus fortes, mais aussi qu’ils puissent avoir un poids plus important dans les différentes discussions, échanges et initiatives au sein de ces institutions multilatérales.

 MD : Sachant que pendant les deux dernières décennies, le monde était pris entre deux dynamiques qui se sont toujours opposées, est-ce qu’on peut dire que la Chine et les Etats-Unis se sont servis du coronavirus pour s’accuser mutuellement du non-respect des concertations internationales et instrumentaliser la pandémie ?

BFF : La crise du coronavirus est évidemment venue exacerber les tensions sino-américaines qui ont culminé tout au long de ces derniers mois, après plusieurs années de tensions commerciales. Aujourd’hui, même s’il y a eu un accord avant cette pandémie, l’ensemble des griefs américains à l’endroit de la Chine peuvent être considérés comme des griefs politiques. Il est aisé, à mon sens, de faire le procès de la Chine, mais il ne faut pas oublier lorsqu’il s’agit des tensions sino-américaines, que la responsabilité vient sans doute des deux parties. Il devient évident que plus nous nous rapprocherons des élections présidentielles au mois de novembre, aux Etats-Unis et plus le discours américain et notamment celui du Président Trump à l’endroit de la Chine va prendre une dimension de plus en plus agressive, puisqu’incontestablement ce sont les relations sino-américaines qui auront en termes d’importance politique, un rôle central dans cette dernière phase de la campagne électorale américaine, qui est, compte tenu du Covid-19, une campagne totalement inédite.

Dans le contexte actuel de pandémie et de recension globale, il est bien entendu aisé d’avoir un discours belliqueux envers la deuxième puissance économique mondiale et il est d’autant plus facile de faire des raccourcis compte tenu du fait que le covid-19 soit originaire de Chine. Je ne suis pas de ceux qui font le procès de la Chine et je constate aujourd’hui évidemment que le monde, notamment lorsqu’il s’agit de reconstruire le multilatéralisme, a besoin d’une meilleure coopération entre les deux principales économies mondiales, et qui in fine restent deux pays extrêmement interdépendants sur le plan économique. L’économie mondiale ne pourra que mieux se relancer si la Chine et les Etats-Unis décident de travailler main dans la main, au lieu de s’invectiver ou de se rendre responsable de telle ou telle situation. Utiliser la Chine comme un prétexte pour renforcer l’isolationnisme américain et pour justifier la mise en retrait US du système multilatéral, comme ce fut le cas avec l’OMS, est un non-sens. Il existe aujourd’hui un cadre, celui de l’accord faisant suite à la guerre commerciale qui doit être respectée par la Chine. Au-delà de ce cadre, je pense que le monde n’a rien à gagner de l’exacerbation des tensions entre la Chine et les Etats-Unis, qui, j’en suis convaincu, resteront, jusqu’aux élections US, des tensions au niveau du ton plutôt que des tensions réelles sur le terrain.

 MD : Au moment où on est le plus dans les échanges sur tous les plans, la Covid-19 vient tout chambouler. Quel va être, selon vous, l’impact du virus sur une économie qui était très interdépendante et très internationalisée ?

BFF : Nous l’avons vu plus haut, cette crise a mis en exergue les zones d’ombre de la mondialisation, de l’ultra-mondialisation. En termes d’échanges économiques mondiaux, nous sommes passés de l’opportunité, quasi exclusive, de coût, qui prévalait avant la pandémie, à un triptyque cout, proximité et sécurité, mais dans lequel la logique de coût continuera à prédominer. C’est donc dans ce cadre que les questions de reprise en main du destin industriel seront posées. Aujourd’hui, pour un pays comme le Maroc il me paraît essentiel, dans cette reconfiguration de l’économie mondiale, de poursuivre tout d’abord la diversification des partenariats stratégiques engagée par S.M. le Roi Mohammed VI, puisque le Maroc n’est la chasse gardée de personne, tout en favorisant l’émergence, en matière de production stratégique, d’une industrie nationale forte permettant à la fois au Royaume de sécuriser son approvisionnement mais également de s’arrimer efficacement aux chaines de valeur mondiales.

Aujourd’hui, la relocalisation industrielle est présentée comme une priorité stratégique. Je ne crois pas forcément à la relocalisation généralisée des industries en Europe, pour une logique très simple qui revient évidement à l’importance du coût du travail et à l’absence de flexibilité du travail en Europe. Le Maroc présente un certain nombre d’atouts, déjà à travers son « track-record » en matière d’écosystèmes industriels innovants, mais aussi à travers son positionnement géostratégique ainsi que les ALE dont il bénéficie, qui peuvent lui permettre notamment de rapprocher les industries et les chaines d’approvisionnement chinoises de l’Europe. Dans ce contexte, le Maroc peut présenter un double intérêt ; permettre à la fois une relocalisation des industries chinoises vers l’Europe, mais aussi être une plateforme de relocalisation des industries européennes, aujourd’hui implantées en Asie ou ailleurs.

Enfin, dans ce contexte de reconstruction de l’économie mondiale, il est peut-être plus que jamais nécessaire, je l’ai dit, de penser l’intégration régionale et continentale comme une priorité absolue, au notamment dans le sillage de la mise en place progressive de la zone de libre-échange continentale africaine, la ZLECAF. Il devient donc désormais possible de créer des chaines de valeurs Sud-Sud et afro-africaines. Le Maroc, à travers là encore son industrie, sa vocation africaine, ses PME-PMI innovantes, qui ont montré leur capacité d’innovation depuis le début de cette pandémie, peut jouer un rôle majeur dans cette stratégie de réindustrialisation africaine et dans cette mise en place d’une indépendance industrielle continentale plus accrue.

MD : Aujourd’hui, on ne mesure toujours pas quels vont être les effets humanitaires, économiques et politiques de la pandémie dans le monde. Peut-on tout de même faire des projections à long terme sur les bouleversements et les rééquilibrages qu’il y aurait ? Quels sont les scénarii qui se dessinent ?

BFF : Aujourd’hui, la grosse erreur que nous pouvons tous commettre c’est de parler de cette pandémie au passé. Le nouveau coronavirus est encore une réalité, et plusieurs experts pensent qu’une deuxième vague viendra frapper à l’automne, alors que nous assistons à un rebond du nombre de contaminations, notamment dans plusieurs pays européens ou au Maghreb et sur le continent africain. Par ailleurs, nous vivons une récession historique, probablement la pire récession économique mondiale depuis la crise de 1929, donc depuis près d’un siècle, et ses répercussions continuerons à se faire ressentir sur une période allant de 2 à 5 ans au minimum selon la Banque Mondiale et le FMI. Aujourd’hui, nous sommes toujours dans un scénario d’atténuation dans un contexte de crise économique et sociale durable, et non pas dans un contexte de sortie de crise. La fin du confinement ne veut pas dire relance de l’économie, c’est une reprise progressive d’une activité économique arrêtée pendant plusieurs mois, sachant, qu’il est aujourd’hui admis, que sans vaccin le monde ne pourra retrouver une activité normale.

 MD : Vous avez beaucoup écrit sur l’Afrique encore plus depuis que la Covid-19 s’est abattue sur le monde. Le Continent ne souffre-t-il pas beaucoup plus de l’arrêt des activités économiques que du virus ?

BFF : Depuis le début de cette pandémie, le continent africain semble sur le plan sanitaire faire preuve de résilience. Plusieurs théories ont d’ailleurs été développées dans ce sens par les experts ainsi que par les scientifiques. Il est cependant essentiel de rappeler que le virus court toujours en Afrique. La dynamique de contamination semble être, d’ailleurs, plus importante que jamais. Le risque de détérioration de la situation sanitaire est extrêmement important, et ce dans une région du monde où les infrastructures sanitaires sont les plus fragiles. Il faut également avoir à l’esprit qu’à l’exception de certains pays, les pays africains sont les pays qui testent le moins. Il est donc assez difficile de cartographier en Afrique l’évolution actuelle de la pandémie, même sur le plan statistique.

Le continent africain a également été touché de plein fouet par la récession et la crise économique mondiale en raison l’interruption des chaînes d’approvisionnement, de l’explosion du chômage, des pertes de revenus dans le secteur informel, de la baisse des prix des matières premières, de la chute des exportations, de la baisse des réserves des devises, de l’absence d’activités touristiques, de la forte diminution des transferts de la diaspora et de l’accroissement des risques de pénuries alimentaires. La Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique a proposé un plan d’action intitulé « Sauver des vies et l’économie » qui nécessite un financement d’au moins 200 milliards d’euros, 100 milliards pour la santé et 100 milliards pour l’économie. Cependant, nous sommes encore loin de pouvoir arriver à ce montant qui semble essentiel pour permettre au continent de réagir tant sur le plan économique que sur le plan sanitaire.

Aujourd’hui, au moment où l’Europe a mis en place un plan de relance de 750 milliards d’euros, notre contient voisin ne peut pas se permettre d’oublier l’Afrique, pas seulement parce que le continent africain présente des fragilités, mais surtout dans ce contexte de pandémie, parce que l’Europe doit avoir conscience qu’aider l’Afrique c’est d’abord s’aider elle-même afin d’éviter un « effet boumerang » ou un rebond de la maladie qui viendrait d’Afrique ou d’ailleurs à l’automne prochain.

 MD : Quels sont les défis auxquels le continent devra faire face, à l’avenir ?

BFF :  Selon moi, le principal défi du continent africain, au-delà évidemment que celui d’être soutenu financièrement et sur le plan sanitaire par les principaux acteurs internationaux, est de pouvoir s’aider lui-même avec des solutions afro-africaines notamment en matière sanitaire, alimentaire, industrielle et en termes d’innovations, comme ce fut d’ailleurs le cas à Madagascar avec le remède Covid-organics à base d’Artemisia, mais aussi au Sénégal avec le développement de tests de dépistage rapides peu onéreux.

Par ailleurs, il me parait essentiel de mettre en exergue l’importance de la coopération et de la solidarité au niveau panafricain. L’expression de cette solidarité continentale peut se faire à trois niveaux : le partage d’expériences en matière de mesures de prévention et de précaution, la solidarité sanitaire et la solidarité socio-économique. Dans ce contexte, l’expression de solidarité concrète du Royaume du Maroc avec son contient d’appartenance, voulue par SM le Roi Mohammed VI, démontre que l’Afrique peut venir efficacement en aide à l’Afrique. Le don de matériels sanitaires (masques, respirateurs, gels hydroalcooliques), octroyé à 15 pays africains, fait du Maroc le deuxième pays ayant apporté le plus de matériels et d’aides médicales au continent africain après la Chine. Il  démontre la pertinence de la vocation afro-africaine du Maroc et illustre parfaitement l’expression de SM Roi Mohammed VI, « l’Afrique doit faire confiance à l’Afrique ».

Malgré les nombreux défis posés par le Covid-19, l’Afrique peut et doit prendre son destin en main. Il s’agira d’investir dans l’innovation, l’agilité, l’adaptation et dans la créativité. Ce sont également les mots clés à mon sens de la relance économique nationale et de la construction du Modèle de développement du Royaume de l’après Covid-19.

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