Brésil : Bolsonaro appelle au déconfinement et au respect de la démocratie et la liberté

Le président brésilien, Jair Bolsonaro, a défendu, lundi, la démocratie et la liberté et s’est opposé à une éventuelle fermeture de la Cour suprême et du Congrès, comme scandé lors d’une manifestation à laquelle il avait pris part la veille.

Le chef de l’Etat a été critiqué par différentes institutions après s’être joint à un groupe de manifestants qui avaient défié la quarantaine, dimanche, pour exiger, entre autres, la fermeture du Congrès et une intervention militaire.

Bolsonaro a souligné lundi son attachement à la Constitution brésilienne et a assuré que « la démocratie et la liberté passent avant tout« .

« Il n’y a rien à fermer ici, c’est la démocratie. Je respecte la Constitution brésilienne et je demande que personne n’en parle (de la fermeture des institutions) ici chez moi« , a déclaré le président à la presse.

Le chef de l’Etat a justifié sa présence dimanche aux portes du quartier général de l’armée à Brasília, en soulignant que les manifestants réclamaient en fait la fin de la quarantaine, comme le promet lui-même.

« Je n’ai rien dit contre la Cour suprême et contre le Congrès, je n’ai parlé que du retour au travail et vous pouvez réécouter mon discours« , a ajouté le président.

Lors de la manifestation organisée dimanche à Brasília et dans d’autres villes du pays, plusieurs participants ont porté des banderoles en faveur d’une intervention militaire et de la levée de la quarantaine.

Bolsonaro a été fermement critiqué par le président du Congrès, qui a déploré la double lutte des Brésiliens contre la pandémie.

Le discours du président brésilien a également été fustigé par les magistrats de la Cour suprême du Brésil, ainsi que par 15 des 27 gouverneurs du Brésil, dont celui de l’État de Sao Paulo.

Le COVID-19 a déjà fait 2.462 morts et 38.654 infections dans le pays.

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