Brexit: l’accord conclu avec l’UE est dans « l’intérêt national » du Royaume-Uni

L’accord sur le Brexit conclu avec l’Union européenne (UE) est dans « l’intérêt national » du Royaume-Uni, a affirmé, dimanche à Bruxelles, la Première ministre britannique, Theresa May, à l’issue d’un sommet européen extraordinaire consacré à l’approbation dudit texte.

Cet accord, qui est le résultat de négociations « difficiles », est « le meilleur et le seul possible », a insisté Mme May, assurant qu’elle ferait son maximum pour qu’il soit approuvé par le parlement britannique.

« Les citoyens ont voté pour le Brexit et les responsables politiques doivent maintenant l’exécuter », a-t-elle relevé, affirmant que son pays pourrait reprendre le contrôle de ses frontières, de son argent et de sa justice grâce à cet accord.

Même son de cloche chez le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, pour lequel, le texte entériné par les Vingt-sept est « le meilleur et le seul accord possible ».

→ Lire aussi : Brexit: les dirigeants européens se réunissent dimanche à Bruxelles pour approuver l’accord conclu avec le Royaume-Uni

« J’invite la Chambre des Communes (le parlement britannique) à tenir compte de cette réalité: c’est le seul accord possible », a souligné M. Juncker, à l’issue du sommet européen.

Après l’approbation par les Vingt-sept de l’accord de retrait du Royaume-Uni et l’UE, le texte doit encore passer le cap du parlement britannique, auquel il sera probablement soumis à la mi-décembre avec une issue incertaine.

La perspective d’un « no-deal » persiste donc toujours, d’autant plus que l’accord négocié avec Bruxelles a plongé la Grande-Bretagne dans une crise politique qui s’est notamment manifestée par la démission de plusieurs ministres, dont le ministre chargé du Brexit Dominic Raab, et le déclenchement par des députés conservateurs eurosceptiques d’une procédure de vote de défiance à l’encontre de la dirigeante britannique.

L’accord de retrait devra ensuite être approuvé par le Parlement européen. Selon le président de l’hémicycle, Antonio Tajani, les contraintes de traduction du texte dans les 24 langues officielles de l’UE ne permettront pas de le soumettre au vote des eurodéputés avant février voire début mars.

Le vote du Parlement européen sera suivi par une approbation formelle du Conseil de l’Union européenne, statuant à la majorité qualifiée.

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