Brexit: le Parlement britannique rejette les huit options alternatives à l’accord de May

Les députés britanniques, réunis mercredi soir à la Chambre des communes, ont rejeté les huit amendements proposant des options alternatives à l’accord sur le Brexit, négocié par la Première ministre Theresa May avec Bruxelles.

Les options débattues et votées par le Parlement portaient notamment sur une sortie sans accord (amendement B), un marché commun avec l’UE (amendement D), l’établissement d’une union douanière avec Bruxelles (amendement H), l’adoption du plan alternatif du parti travailliste (amendement K), la révocation de l’article 50 pour empêcher le no deal, (amendement L), la tenue d’un vote public de confirmation qui impliquerait l’organisation d’un second référendum (amendement M) ou l’adoption d’un accord commercial ( une clause de statut quo) avec l’UE, si l’accord de Mme May n’est pas adopté.

Le Parlement a aussi approuvé officiellement le 12 avril comme date de sortie de l’Union européenne, si aucun accord n’est adopté.

→ Lire aussi : Brexit: May annonce qu’elle démissionnera avant la prochaine phase des négociations

Le refus à deux reprises des députés d’approuver l’accord âprement négocié par Mme May avec l’UE et l’élimination des huit options alternatives à ce texte de retrait renvoient à la même situation de blocage. La saga du Brexit se poursuivra donc lundi prochain avec un nouveau débat à la Chambre des communes qui permettra aux députés britanniques de décider de la meilleure voie à suivre pour la mise en oeuvre du processus du Brexit.

Désireuse de gagner le soutien des conservateurs à son accord pour une dernière fois, Theresa May avait annoncé peu avant le vote d’aujourd’hui qu’elle démissionnerait avant la prochaine étape de négociation avec l’Union européenne sur le Brexit.

S’adressant aux députés conservateurs du Comité de 1922, Mme May a indiqué qu »‘il y a le désir d’une nouvelle approche et d’un nouveau leadership » pour la prochaine phase des négociations du Brexit, qui doit déterminer la future relation du Royaume-Uni avec l’UE, ajoutant « qu’elle ne souhaiterait pas y faire obstacle ».

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