Brexit : L’offre de Boris Johnson ne convainc pas Bruxelles

Les dernières propositions du Premier ministre britannique Boris Johnson sur le Brexit, en particulier celles concernant la question sensible de la frontière irlandaise, n’ont pas convaincu l’Union européenne (UE), a indiqué jeudi le président du Conseil européen Donald Tusk.

« Nous restons ouverts mais toujours pas convaincus », a réagi M. Tusk sur Twitter, après un entretien téléphonique qu’il a eu avec le chef du gouvernement britannique.

Le président du Conseil européen, qui s’est également entretenu avec le Premier ministre irlandais Leo Varadkar, a assuré ce dernier que l’UE « était pleinement derrière l’Irlande ».

Les propositions du Royaume-Uni sur le Brexit avaient été également rejetés auparavant par le Parlement européen (PE) qui estime que celles-ci « n’offrent pas les garanties nécessaires » à l’UE et à l’Irlande.

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Le groupe de pilotage sur le Brexit au PE « ne pense pas que les propositions de dernière minute formulées par le gouvernement britannique le 2 octobre, dans leur forme actuelle, puissent former la base d’un accord auquel le Parlement européen pourrait donner son approbation », avait-il souligné dans une déclaration.

Le Premier ministre britannique, Boris Johnson avait dévoilé, mercredi, sa proposition d’accord de sortie de l’UE, destiné à éviter un « no deal » le 31 octobre mais aussi à empêcher les contrôles douaniers à la frontière entre la République d’Irlande, membre de l’UE et la province britannique d’Irlande du Nord.

Cette proposition, qui remplace la disposition du filet de sécurité « dite backstop », contenue dans l’ancien accord négocié entre l’ex-Première ministre Theresa May et Bruxelles, prévoit que l’Irlande du nord appartienne à la même zone douanière que la Grande-Bretagne mais que la province britannique conserve les régulations de l’UE pendant une période de transition, selon le Downing Street.

La disposition du filet de sécurité, proposée par l’Union européenne dans le but d’empêcher le retour d’une frontière physique entre les deux Irlande a été le principal point controversé dans l’ancien accord sur le Brexit négocié par Theresa May et rejeté à trois reprises par le parlement britannique.

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