Brexit : Paris prévient qu’elle n’accepterait pas «un accord dégradé» entre Londres et l’UE

Alors que les discussions post-Brexit approchent de l’échéance, la France a prévenu, une nouvelle fois, le Royaume-Uni qu’elle n’accepterait pas «un accord dégradé» entre Londres et l’UE, appelant Londres à négocier «réellement», rapportent mardi les médias de l’Hexagone qui citent l’Elysée.

Pour la présidence française, « la priorité est que les Britanniques clarifient leurs positions et négocient réellement afin de trouver un accord», indiquent les mêmes sources.

Les négociateurs européen, Michel Barnier, et britannique, David Frost, ont repris les discussions à Londres ce week-end pour tenter de trouver un accord de libre-échange prêt à entrer en vigueur au 1er janvier, à la fin de la période de transition qui court depuis le 31 janvier dernier, date officielle du Brexit.

«Nous avons toujours dit que nous souhaitions un accord, mais pas à n’importe quel prix. L’UE elle aussi a des intérêts à défendre, ceux d’une concurrence équitable pour ses entreprises et ceux de ses pêcheurs», a ajouté l’Élysée, en soulignant que Bruxelles avait «fait une offre claire et équilibrée de partenariat futur au Royaume-Uni». «Nous n’accepterons pas un accord dégradé qui ne respecterait pas nos intérêts», a prévenu de nouveau la présidence française.

Dimanche le secrétaire d’État aux Affaires européennes, Clément Beaune, a affirmé que la France accorde une grande importance à la conclusion d’un accord «satisfaisant» sur la pêche, qui donnerait «un accès durable et large aux eaux britanniques».

Faute d’accord, les échanges commerciaux entre l’UE et le Royaume-Uni se feraient à partir du 1er janvier selon les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), synonymes de quotas et de droits de douane.

( Avec MAP )

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