Brexit: Theresa May juge « impossible » d’écarter le scénario d’un « no deal »

La Première ministre britannique, Theresa May, a jugé jeudi « impossible » d’écarter le scénario d’un Brexit sans accord, une condition exigée par le leader de l’opposition travailliste, Jeremy Corbyn, pour entamer avec elle des pourparlers en vue de parvenir à un consensus.

« Vous avez déclaré qu’écarter un Brexit sans accord est une précondition pour que nous puissions nous rencontrer », souligne jeudi la dirigeante britannique dans une réponse écrite adressée au chef du parti travailliste et rendue publique par la presse britannique, estimant que cette condition est « impossible, parce qu’il n’est pas dans les pouvoirs du gouvernement d’écarter une sortie sans accord » de l’Union européenne (UE).

Selon le quotidien britannique « The Guardian », M. Corbyn avait demandé dans une lettre ouverte plus tôt dans l’après-midi à Theresa May de renoncer à ses « principes » sur le Brexit, notamment à sa volonté de sortir de l’Union douanière avec l’UE, et d’écarter la possibilité d’un « no deal » comme condition sine qua non pour entamer le dialogue avec la Première ministre.

→ Lire aussi : Brexit: Theresa May entame une série de pourparlers avec l’opposition pour parvenir à un consensus

Campant sur ses positions, le 10 Downing Street refuse de céder à l’idée d’un second référendum ou de maintenir une union douanière avec l’UE après la fin de la période de transition.

Après le rejet massif mardi par les députés de l’accord sur le Brexit qu’elle a négocié avec Bruxelles, Mme May doit présenter son « plan B » lundi, lequel plan ne sera voté par le parlement britannique qu’à partir du mardi 29 janvier, soit deux mois avant la date prévue de sortie de l’UE.

Dans une tentative ultime de surmonter l’impasse politique après le rejet de son accord mardi à la Chambre des communes, la Première ministre a entamé une série de pourparlers avec les leaders des partis de l’opposition en vue d’aboutir à un consensus sur le Brexit.

Dans ce cadre, elle s’est entretenue jeudi avec des députés de son parti conservateur et d’autres « tories » du Parti vert de l’Angleterre et du pays de Galles ainsi que du petit parti unioniste nord-irlandais (DUP), son allié intransigeant.

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