Brexit: un accord reste possible mais cela prendra plus de temps qu’espéré

Un accord sur le Brexit reste possible mais cela prendra plus de temps qu’espéré, a déclaré lundi matin le ministre irlandais des Affaires étrangères, Simon Coveney, à son arrivée à un conseil des ministres européens des Affaires étrangères à Luxembourg.

Le chef de la diplomatie irlandaise a confirmé que les négociateurs des deux parties avaient décidé d’une pause dans leur discussion, laissant la main aux dirigeants européens qui se retrouvent mercredi soir à Bruxelles.

L’Irlande, a-t-il poursuivi, n’attend rien de nouveau sur le Brexit, juste le respect par le Royaume-Uni de ses engagements pris en décembre puis en mars derniers concernant la frontière irlandaise.

La frontière entre la République d’Irlande et la province britannique d’Irlande du Nord deviendra au lendemain du Brexit la seule frontière terrestre entre le Royaume-Uni et l’UE. Bruxelles comme Londres sont convenus d’éviter le retour d’une « frontière physique » afin de préserver les accords de paix d’avril 1998 qui ont mis fin à trente années de « troubles » en Ulster.

→Lire aussi: L’UE souhaite “les meilleures relations possibles” avec Londres après le Brexit

L’Irlande, a-t-il insisté, ne veut « rien de plus mais rien de moins » que ce à quoi le Royaume-Uni s’est déjà engagé concernant le « backstop », ou clause de sauvegarde, censé préserver précisément la frontière ouverte même si Londres et Bruxelles ne parviennent pas à s’entendre sur leurs relations futures.

« Le ‘backstop’ sera en place à moins et tant que rien de mieux n’aura été accepté », a souligné Coveney.

Cette idée est rejetée par les Brexiters et les unionistes nord-irlandais qui y voient une atteinte à l’intégrité du Royaume-Uni, où l’Irlande du Nord deviendrait une entité distincte du reste du royaume.

Reuters

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