Bulletin économique du Maghreb

Le taux d’inflation se stabilise, en octobre 2018, à 7,4% après le repli enregistré entre le mois de septembre et août de 7,5% à 7,4%, selon les dernières statistiques de l’Institut National de la Statistique (INS).

Cette stabilité du taux d’inflation, est due essentiellement, à la conservation du même rythme d’augmentation des prix entre les mois d’octobre et septembre de cette année et la même période l’année dernière, soit un taux de 1,1%.

En octobre 2018, les prix de l’alimentation ont augmenté au taux de 6,3% sur un an contre 5,8% en août 2018.

Ce taux est expliqué par la hausse des prix des viandes de 16%, des dérivés du lait, fromages et œufs de 11,1%, des fruits de 8,9% et des poissons de 8,4%.

De même, les prix du groupe transport ont progressé à un taux de 13% en raison de la hausse des prix des véhicules de 15,4%, des dépenses d’utilisation des véhicules de 13,4% et des services de transport de 9,2%.

S’agissant des prix des biens et services de logement, ils ont connu une hausse de 6,2% en glissement annuel, du fait de l’augmentation des loyers de 5,2%, des tarifs d’entretien des logements de 16,6% et des tarifs de l’électricité et gaz de 5,3%.

La balance commerciale des produits de la pêche a enregistré, au cours des neuf premiers mois de 2018, un excédent de 186 millions de dinars (MD), contre 173 MD durant la même période de l’année écoulée, a indiqué le ministère tunisien de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche.

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Les exportations des produits de la pêche ont atteint à la fin du mois de septembre 2018, près de 18.211 tonnes, d’une valeur de 378,6 MD contre 14.207 tonnes, d’une valeur de 292,5 MD, au cours de la même période de l’année 2017, a précisé le département dans un communiqué publié lundi à Tunis.

En quantité, l’évolution des exportations est de 4003,9 tonnes, soit une hausse de 28%, et en valeur, elle est de 86 MD (29%).

La hausse des quantités des produits exportés revient à une importante augmentation des crabes exportés, passant de 392,5 tonnes au cours de neuf premiers mois de 2017 à environ 2225,6 tonnes au cours de l’année 2018.

Alger -. La dette publique algérienne ne dépassait pas 8,8% du PIB en 2015, mais dès fin 2016, ce ratio bondissait déjà à 21 % en raison principalement des dettes contractées vis-à-vis de deux entreprises publiques, Sonelgaz et Sonatrach, révèle le FMI dans son dernier rapport sur l’Algérie.

La même tendance s’est poursuivie en 2017, avec un chiffre de 27 %, à cause toujours du rachat par l’État de créances bancaires sur les entreprises publiques, mais également, pour la première fois depuis longtemps, du financement du déficit budgétaire.

La même source relève que les choses se compliquent encore si on tient compte de la fâcheuse tendance du gouvernement à imposer aux banques publiques nationales des «crédits garantis» aux grandes entreprises maintenues dans le giron de l’État. Dans ce cas, le niveau de la dette publique grimperait à 48 % du PIB en 2017, toujours selon le FMI.

A partir du dernier trimestre 2017 et au cours de l’année 2018, l’État a ajouté un nouveau segment à la dette publique. Il s’agit d’une « dette non conventionnelle», produit de la mise en œuvre de la planche à billets et contractée auprès de la Banque d’Algérie, précise-t-on.

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