Canberra: un webinaire sur la dynamique internationale de soutien à l’intégrité territoriale du Maroc

L’Association d’amitié maroco-australienne (MAFA), en collaboration avec l’Ambassade du Royaume du Maroc à Canberra, a organisé un webinaire intitulé « la dynamique internationale renforçant le soutien à l’intégrité territoriale du Maroc » autour des récents développements positifs dans la question du Sahara marocain.

Ce webinaire a connu la participation d’un grand nombre d’académiciens, chercheurs, parlementaires et représentants du milieu économique.

Les panélistes ayant pris part à cet événement ont abordé, entre autres, la récente décision judiciaire rendue par la Haute Cour de Nouvelle-Zélande rejetant les allégations des séparatistes concernant le commerce des phosphates entre le Maroc et la Nouvelle Zélande, l’impact socio-économique des différents projets structurants initiés dans les provinces du Sud, ainsi que la dynamique croissante de reconnaissances internationales à la marocanité du Sahara. Ils ont, par ailleurs, levé le voile sur la situation désastreuse que vivent les populations dans les camps de Tindouf et ont déconstruit les allégations infondées autour de la question des ressources naturelles et des droits de l’homme.

Pour sa part, l’Ambassadeur de Sa Majesté le Roi en Australie, M. Karim Medrek a présenté une genèse de ce différend artificiel dont les origines remontent à l’époque de la guerre froide. Il a souligné qu’au fil des années, le Maroc avait participé de bonne foi à la mise en œuvre du Plan de règlement proposé en 1991 par les Nations Unies, relatant les difficultés quant à sa mise en œuvre, à commencer par le processus d’identification qui constituait son élément essentiel.

M. Medrek a rappelé que suite au rapport du Secrétaire Général de l’ONU de juillet 2000, le Conseil de sécurité est parvenu à la conclusion de recommander à ce dernier d’explorer les autres moyens de parvenir à une solution durable et mutuellement acceptable à ce différend.

Le Diplomate marocain a indiqué que c’est dans cet esprit que le Royaume, de par son engagement résolu et irréversible à parvenir à une solution politique, avait soumis en 2007, au Secrétaire général des Nations Unies, l’Initiative Marocaine pour l’Autonomie caractérisée par sa souplesse et son réalisme et respectant l’ensemble des paramètres définis par le Conseil de sécurité.

L’Ambassadeur a déploré le laxisme des autres parties à s’engager, de bonne foi, dans le processus onusien pour parvenir à une solution définitive à ce différend régional, visant à préserver la stabilité et la paix dans la région de l’Afrique du Nord et du Sahel et assurerait la stabilité des cinq Etats du Maghreb.

M. Medrek a conclu son intervention en affirmant que la question du Sahara est une question de parachèvement de l’intégrité territoriale du Maroc et nullement de décolonisation, ajoutant que seule une solution politique, sous l’égide exclusive des Nations-Unies, basée sur l’Initiative marocaine d’autonomie, pourrait mettre fin à ce différend.

D’ailleurs, le développement économique des Provinces du Sud profite non seulement à la population locale, mais constitue également une opportunité pour instaurer un hub de connectivité au niveau continental.

Les panélistes ont, à cet égard, abordé l’importance de cette initiative largement soutenue par la Communauté internationale, notamment suite à la reconnaissance américaine de la souveraineté du Maroc sur son Sahara, l’ouverture d’une vingtaine de représentations diplomatiques dans les provinces du sud, ainsi que la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie comme seule solution à même de mettre fin à cette impasse.

Selon les intervenants, cette initiative constitue une réponse appropriée aux attentes et aspirations de la population, dont les deux tiers vivent actuellement dans la région du Sahara. Conforme au droit international et à la Charte des Nations Unies, cette proposition est une source d’espoir d’un avenir meilleur pour l’ensemble de la population de la région, mettant fin à la séparation et favorisant la réconciliation.

Dans le même sillage, Shaibata Mrabih Rabou, panéliste originaire des provinces du sud, a souligné que la situation dans les camps de Tindouf diffère complètement de celle des provinces du sud, citant des témoignages au sujet de la torture et des violations flagrantes des droits de l’homme dans les camps.

Il a affirmé que le mouvement séparatiste est impliqué dans des violations des droits humains et d’enrôlement d’enfants dans des milices militaires, sans compter les détournements massifs de l’aide humanitaire dûment et officiellement relevés par différentes agences et ONG internationales.

Par ailleurs, il a relevé que le refus du recensement des populations dans les camps de Tindouf n’a fait qu’encourager la poursuite du détournement de l’aide humanitaire, favorisé d’ailleurs par un dysfonctionnement flagrant ainsi que par l’absence de tout mécanisme de suivi et de contrôle.

En outre, le webinaire a constitué l’occasion de réaffirmer la légitimité de l’exploitation des ressources naturelles par le Maroc dans son Sahara, en analysant la récente décision juridique rendue par la Haute Cour de Nouvelle-Zélande. Cette dernière, rejetant les allégations des séparatistes concernant le commerce des phosphates entre le Maroc et la Nouvelle Zélande, a constitué un réel échec et un revers sans précédent aux séparatistes.

A cet égard, un expert en la matière a souligné que les investissements de la Nouvelle-Zélande liés aux activités de productions d’engrais phosphatés issus du Sahara marocain répondent parfaitement aux exigences légales et éthiques du droit néo-zélandais et sont conformes aux principes de la légalité internationale.

Il a ajouté que ce n’était pas la première fois que les séparatistes subissent un tel revers dans leur quête constante à stopper les importations du phosphate issu des Provinces du Sud, en rappelant le rejet en 2017 d’une requête similaire par la Cour au Panama.

Selon cet avocat, cette décision, tout en confirmant la légitimité de l’exportation des phosphates en provenance du Sahara vers la Nouvelle-Zélande, constituera un précédent pour les pays du Commonwealth Law.

Pour conclure, les participants à ce Webinaire, tout en mettant en lumière les récentes reconnaissances internationales de la pleine souveraineté du Maroc sur le Sahara et le soutien croissant au plan d’autonomie, ont exhorté la communauté internationale à soutenir cette initiative qui ouvrira la voie à un avenir prospère et stable et à rester consciente du danger que représente un tel mouvement pour la stabilité de la région.

( Avec MAP )

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