Le capital immatériel, une composante privilégiée dans le processus d’accélération économique

Le capital immatériel constitue une composante privilégiée dans le processus d’accélération économique, a affirmé, mardi à Casablanca, Mohamed El Kettani, président directeur général du groupe Attijariwafa bank.

« La notion de capital immatériel, instituée pour la première fois par SM le Roi Mohammed VI le 30 juillet 2014, à l’occasion de la Fête du Trône, se veut un critère fondamental dans l’élaboration et l’évaluation des politiques publiques, susceptible de garantir une plus grande équité entre les citoyens », a souligné M. El Kettani qui intervenait lors d’une conférence dédiée à la présentation d’un rapport de la Banque mondiale sur les conditions de l’émergence du Maroc à l’horizon 2040.

Pour le PDG d’Attijariwafa Bank, l’amélioration de l’exploitation du potentiel de productivité passe forcément par cette composante structurante pour la société et l’économie nationale.

« En privilégiant notre capital immatériel, nous serons en mesure de créer suffisamment d’emplois en faveur de nos jeunes, et d’enclencher le processus vertueux d’une croissance inclusive », a-t-il insisté.

Dans le registre de l’inclusion, M. El Kettani a rappelé le rôle déterminant joué par le système bancaire marocain durant ces 15 dernières années, dans le développement de l’inclusion financière des concitoyens, avec un effort particulier en faveur des franges les plus défavorisées.

Ce modèle a connu un succès remarquable, a-t-il poursuivi, notant « qu’il est de notre devoir de le déployer, à présent, dans les pays du continent, pour permettre une inclusion financière de l’ensemble de la population africaine et favoriser l’émergence d’une classe moyenne dynamique qui alimenterait cette croissance vertueuse ».

Et d’ajouter que cette rencontre, initiée par la Fondation Attijariwafa Bank dans le cadre du cycle de conférence « Échanger pour mieux comprendre », vise « à favoriser un débat constructif avec toutes les composantes de notre société autour des efforts accomplis à ce jour par le Maroc en termes d’accélération économique ».

De son côté, Marie-Françoise Marie-Nelly, directrice de la Banque mondiale pour les pays du Maghreb et Malte, a indiqué que le rapport élaboré par la Banque mondiale, intitulé « Le Maroc à l’horizon 2040: Investir dans le capital immatériel pour accélérer l’émergence économique », documente les avancées économiques et sociales réalisées par le Royaume au cours des dernières décennies et analyse les obstacles que le Maroc doit surmonter pour que le rattrapage économique du pays puisse se transformer en mouvement durable de convergence économique.

Le présent rapport a été préparé par une équipe dirigé par Jean-Pierre Chauffour, économiste principal à la Banque mondiale sous la supervision du manager August Tano Kouame, et de Marie-Françoise Marie-Nelly.

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