Carlos Ghosn: « les autorités françaises n’ont pas été informées de son départ du Japon »

La France n’a pas été informée du départ de l’ex-PDG de Renault-Nissan Carlos Ghosn, du Japon, et a appris « par la presse » son arrivée à Beyrouth au Liban, a affirmé mardi le Quai d’Orsay.

« Les autorités françaises n’ont pas été informées de son départ du Japon et n’ont eu aucune connaissance des circonstances de ce départ », a assuré la porte-parole du Quai d’Orsay, lors d’un point de presse électronique en réponse à une question sur « l’attitude de la France par rapport à la fuite de Carlos Ghosn ».

« Les autorités françaises ont appris par la presse l’arrivée de Carlos Ghosn au Liban. Celui-ci faisait l’objet de poursuites judiciaires au Japon, avec des mesures destinées à éviter qu’il ne quitte le territoire japonais », a ajouté la porte-parole.

→ Lire aussi : Liban: Carlos Ghosn confirme sa présence à Beyrouth

«M. Carlos Ghosn a bénéficié de la protection consulaire, comme tout ressortissant français, dès les premières heures de son arrestation au Japon. Sa situation, ainsi que la mise en œuvre de certains principes de droit, ont fait l’objet d’un suivi attentif et permanent de notre ambassade à Tokyo. Le contact régulier a été maintenu par notre ambassadeur au Japon avec C. Ghosn et ses avocats, à la demande des plus hautes autorités françaises », a poursuivi la porte-parole.

L’ex-PDG de Renault-Nissan Carlos Ghosn est arrivé lundi à l’aéroport de Beyrouth, selon les médias libanais. Il a lui-même confirmé sa présence dans son pays d’origine, affirmant, dans un document rendu public par ses porte-parole, qu’il n’a pas fui la justice. « Je me suis libéré de l’injustice et de la persécution politique. Je peux enfin communiquer librement avec les médias, ce que je ferai dès la semaine prochaine », a-t-il affirmé.

Assigné à résidence à Tokyo depuis plusieurs mois, après 130 jours de détention, depuis sa dernière libération le 24 avril dernier, le magnat déchu de l’automobile attendait d’être jugé à partir d’avril 2020 pour des malversations financières présumées.

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