Casablanca: Nécessité de revoir les programmes d’enseignement pour redonner aux langues la place qu’elles méritent

Le ministre délégué chargé de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Driss Ouaouicha, a souligné, mercredi à Casablanca, la nécessité de revoir les programmes d’enseignement en vue de redonner à l’enseignement des langues la place qu’il mérite.

Intervenant lors d’une journée d’étude par visioconférence sur l’enseignement des langues dans le cadre du système Bachelor du réseau des facultés des lettres et des sciences humaines et des facultés d’enseignement originel, le ministre a indiqué que malgré le développement de modèles efficaces pour la transmission des connaissances, le grand défi à relever consiste à accompagner les étudiants pour l’acquisition des langues et des compétences.

Le défi posé aujourd’hui est de doter les étudiants des capacités de rédaction et de communication afin de leur permettre de s’adapter aux différentes situations professionnelles, a-t-il dit, relevant que le développement de la vie économique et sociale « nous impose un développement permanent des programmes« .

Pour sa part, le directeur de l’enseignement supérieur et du développement pédagogique au ministère de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Mohamed Tahiri, a souligné dans une intervention en visioconférence que la question de l’enseignement des langues a été toujours présente dans le système éducatif, ajoutant que les langues jouent un rôle important dans le domaine de la communication et du partage des connaissances et des expériences entre les pays.

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L’environnement socio-économique nécessite le plurilinguisme et des compétences, a-t-il indiqué, estimant que les diplômés bénéficient d’une bonne formation dans leurs spécialités, néanmoins le niveau des compétences personnelles, des langues et de la communication reste en deçà du niveau requis.

De son côté, la présidente de l’Université Hassan II de Casablanca, Aawatif Hayar, a indiqué que les métiers futurs sont inconnus, c’est pourquoi toute formation assurée aux étudiants ne pourrait pas répondre aux exigences du marché du travail à l’avenir, notant que l’attention doit être focalisée sur les bases de la formation et sur la capacité des étudiants à se doter d’une certaine flexibilité pour pouvoir s’adapter aux changements qui peuvent survenir.

Le doyen de la faculté des lettres et des sciences humaines de Ben M’sik, Abdelkader Gonegai, a, pour sa part, rappelé l’expérience menée par la faculté concernant les activités culturelles ou les activités parallèles, notant que celles-ci ont pris actuellement une nouvelle forme dans le cadre de ce qui est appelé communément les compétences personnelles.

Dans une note de présentation, les organisateurs de cette rencontre soulignent que les activités parallèles jouent un rôle très important dans les programmes d’enseignement présentés aux étudiants.

( Avec MAP )

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