Casablanca, Rabat, Fès…Des jeunes marocains marchent pour le climat

Par Yasmine El Khamlichi

Après Marrakech, plusieurs d’autres villes du Royaume abriteront, le vendredi prochain, « la marche des jeunes pour le climat » notamment Casablanca, Fès et Rabat. Organisée par l’Association des Enseignants des Sciences de la Vie et de la Terre du Maroc (AESVT-Maroc), en partenariat avec Greenpeace et la Fondation Heinrich Böll Stiftung, cette initiative vise à dénoncer la crise climatique.

A la veille du sommet Action Climat de l’ONU, plus de quatre millions de jeunes ont manifesté dans 160 pays, vendredi dernier, pour faire pression sur la communauté internationale pour répondre à «l’urgence climatique ».

Le Maroc n’en fait pas l’exception. Des centaines de jeunes se sont rassemblés, à Marrakech, le 20 septembre, lors de cette journée de mobilisation mondiale contre le dérèglement climatique, suite à l’initiative de l’Association des Enseignants des Sciences de la Vie et de la Terre du Maroc (AESVT-Maroc), en partenariat avec Greenpeace et la Fondation Heinrich Böll Stiftung.

Une autre journée de mobilisation mondiale est prévue le vendredi 27 septembre. Au niveau du Royaume, quatre villes seront concernées par cette mobilisation dans le cadre de la marche des jeunes pour le climat, à savoir, Rabat, Casablanca, Fès et Demnate.

Le Président de l’AESVT-Maroc, Abderrahim Ksiri a déclaré à Maroc Diplomatique que « la marche de Marrakech était une réussite. Quant aux prochaines marches, nous attendons des milliers de jeunes dans les quatre villes du Royaume ».

Interrogé sur l’implication des jeunes dans le combat pour la cause climatique, ce militant pour le climat affirme avec enthousiasme qu’ « aujourd’hui les jeunes exercent de plus en plus de pression sur les décideurs à l’échelle mondiale ». « Il y a quelques mois, personne n’aurait prédit que les jeunes allaient s’approprier ce combat et défendre férocement la cause climatique », poursuit-il.

Des centaines de jeunes ont pris part à cette marche, notamment, Mohamed Bouhakkaoui, jeune activiste pro-environnement, qui lance un appel à la société marocaine. « Les Marocains doivent prendre conscience de l’importance cruciale de l’urgence climatique et son éventuel impact sur le cours de notre vie, si on ne réagit pas à temps ».

De son côté, le président du forum de la modernité et de la démocratie, Abdellah Eid Nizar affirme également que leur association accorde « une grande priorité » à la cause climatique.

Une initiative qui rejoint l’engagement du Royaume en faveur du climat. Dans un article intitulé « Approches intersectorielles pour réaliser les engagements du Maroc en matière de climat », publié récemment, la Banque mondiale loue les efforts du Royaume. Cette institution financière affirme que « le Maroc, l’un des pays les plus confrontés au changement climatique, a fait de la réduction de l’émission de gaz à effet de serre (GES) son cheval de bataille ».

Rappelons que le Maroc prend part au Sommet Action Climat des Nations-Unies, qui a ouvert ses travaux, lundi au siège de l’organisation internationale à New York, avec la participation de SAR la Princesse Lalla Hasnaa, Présidente de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement.

Dans son message royal dont la lecture a été donnée par SAR la Princesse Lalla Hasnaa, SM le Roi Mohammed VI a réitéré la position du Maroc en tant qu’acteur engagé au niveau africain et mondial. « L’Afrique, qui endure injustement l’impact du changement climatique, doit être une priorité de notre action collective. Ainsi, le 1er Sommet Africain de l’Action, organisé à Marrakech, a enclenché une dynamique sans précèdent, par l’opérationnalisation de deux Commissions “Climat” africaines du Bassin du Congo et de la Région du Sahel ».

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