Chaude séance à New York : La preuve par deux de la mauvaise foi de Ban Ki-moon dénoncée par Omar Hilale

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p style= »text-align: justify; »>S’il fallait une preuve par deux de la mauvaise foi de Ban Ki-moon à propos de son dernier déplacement à Tindouf et Alger, et de son instrumentalisation par le pouvoir algérien, Omar Hilale, ambassadeur et représentant du Maroc aux Nations unies vient de nous la livrer. Séance tenante dans une déclaration rendue publique, qui sonne comme le dernier coup de gong envers un secrétaire général qui ne sait plus à « quel saint se vouer », se confond en contradictions graves.
Il dénonce avec véhémence, comme l’écrit notre confrère Le360, « les pratiques inacceptables et contraires à l’éthique diplomatique », notamment concernant la « lettre du secrétaire général de l’ONU à Sa Majesté le Roi », subtilisée à coup sûr et fuitée ». Ce qui ne nous apprend rien, en vérité, puisque certaines instances de l’ONU – disons certains fonctionnaires – , et notamment dans l’entourage du secrétaire général sont acquis à nos adversaires et travaillent en sous-marins.
« Nous avons reçu la lettre avant-hier ( par le canal diplomatique . ndlr) et 24 heures plus tard, elle a été fuitée à certaines parties prenantes ( aux sbires algériens-ndlr), ce qui est contraire à l’éthique des Nations unies et demeure contraire aux pratiques diplomatiques ». Et Omar Hilale, tout à sa force argumentaire, d’ajouter : « Nous avons malheureusement constaté que le bureau du porte-parole des Nations Unies est instrumentalisé dans une campagne médiatique contre le Maroc ».
Le représentant du Maroc, par ailleurs, spécialiste des questions des droits des droits de l’Homme et du dossier du Sahara qu’il a défendu des années durant à Genève, a interpellé le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric qui, s’inscrivant dans une démarche de propagande algérienne, s’est efforcé d’atténuer les « inadmissibles comportements » de Ban Ki-moon lors de sa visite à Bir Lahlou, la levée de la main en signe de « V » de victoire, le salut de drapeau d’une entité fantôche et, ce qui n’est pas le moindre manquement à sa fonction, les expressions « d’occupation », de « référendum » et autres aberrations lexicales apparentées à des insultes.
Rappelons que le mot référendum n’a plus sa raison d’être dans le vocabulaire des Nations unies, depuis 2004, ni au Conseil de sécurité, ni à l’Assemblée générale. Si, pour des raisons bien fallacieuses, certains tentent de saboter la vérité qui éclate en plein jour sur l’alignement de Ban Ki-moon aux thèses machiavéliques de l’Algérie, le Maroc en apporte la preuve. Et c’est bel en bien ce que Omar Hilale a affirmé ce jeudi à New York. Il a invité l’audience à se rendre sur le site d’hébergement de vidéos « Youtube », ainsi que le site électronique de l’agence de presse EFE « pour y trouver les preuves que ce que nous avons avancé n’a pas été créé ».
Du haut de sa démonstration , faite avec conviction et fermeté, Omar Hilale a assené le boulet : « En ce qui concerne la visite de Ban Ki-moon à Bir Lahlou ( zone tampon en principe non accessible ), nous soutenons qu’il y a eu des échanges et des écrits et nous avons la preuve que cela a été prémédité , nous disposons aussi de preuves attestant que tout le scénario a été accepté avant que l’hélicoptère du secrétaire général ne décolle ». Et de conclure : « J’invite qui que ce soit, particulièrement M. Dujarric, à prendre contact avec nous pour lui montrer la preuve écrite de ce que nous avançons et de la véracité du déroulé de la visite de Ban ki-moon à Bir Lahlou ».

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