Pour la Coface, le Maroc présente un risque pays acceptable en 2017

Par Mohammed Taleb

Grâce à sa stabilité politique et économique, mais aussi sa proximité de la zone euro et son plan d’accélération industrielle, le Maroc a pu conserver sa note A4 qui correspond à un risque acceptable, d’après la dernière note publiée par la Coface.

L’organisme français d’assurance à l’export, qu’on ne peut pas suspecter de parti-pris ou de légèreté quand il s’agit d’apprécier les risques apparentés à l’économie d’un pays, a considéré le Royaume comme un pays sûr en comparaison avec la majorité des pays du continent et de la zone MENA (Moyen-Orient Afrique du Nord). Preuve en est, le Maroc avec la Namibie, le Botswana et le Kenya sont les seuls pays de la région qui ont obtenu cette note A4 qui équivaut à un risque acceptable, d’après la carte 2017 des pays à risque.
Selon l’assureur-crédits qui classe les pays en fonction de leurs risques d’impayés à l’export, cette note est le reflet de plusieurs facteurs, notamment, l’amélioration de son climat des affaires, sa stabilité économique et politique –un atout de taille décisif dans la décision d’investir- et ses plans de promotion sectorielle, en l’occurrence, le plan d’accélération industrielle. Ainsi, le Royaume présente un risque surmontable pour les entreprises désirant y investir, quoique le secteur primaire et de l’informel y restent pesants.
Pour ce qui est du reste des pays comparables au Maroc, il y a lieu de noter qu’hormis les trois pays africains sus-cités, les autres alternent entre un risque assez élevé (B), élevé (C), très élevé (D) et extrême (E). S’agissant de nos voisins maghrébins, la Tunisie présente un risque assez élevé (B), l’Algérie, quant à elle, représente un risque élevé (C), la Mauritanie à eu un D qui correspond donc à un risque très élevé tandis que la Libye a gardé sa note E qui signifie un risque extrême.

En ce qui concerne les premières marches du podium, les meilleurs de ce classement ont été, comme à l’accoutumée, les continents européens et nord-américains qui présentent les risques très faibles (A1), peu élevés (A2) et satisfaisants (A3).
A l’aune de la conjoncture internationale et de l’instabilité régnante dans la région, rares doivent être les investisseurs qui feront la fine bouche devant ce constat.

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