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Conflit du Moyen-Orient : La Deutsche Bank Research met en garde contre un choc pétrolier

La Deutsche Bank Research a mis en garde contre un éventuel choc pétrolier, l’une des conséquences économiques majeures des tensions croissantes au Moyen-Orient, alimentées par le conflit entre Israël et l’Iran.

Dans une analyse publiée peu avant l’annonce du cessez-le-feu dans le conflit entre Israël et l’Iran, le département d’études économiques et financières de la première banque allemande estime que, si les forces iraniennes venaient à bloquer le détroit d’Hormuz, le prix du baril de Brent pourrait grimper rapidement jusqu’à 120 dollars, contre environ 70 dollars actuellement.

Les analystes de la Deutsche Bank Research rappellent que le détroit d’Hormuz constitue l’un des principaux axes de transit pétrolier au monde, avec quelque 19 millions de barils de brut qui y circulent chaque jour le long des côtes sud de l’Iran.

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Selon eux, un choc pétrolier aurait des effets plus marqués sur les économies européennes et asiatiques que sur les États-Unis, devenus exportateurs nets de pétrole depuis une dizaine d’années.

Une telle hausse des prix entraînerait, selon leurs calculs, une augmentation des coûts d’importation équivalente à environ 1% du produit intérieur brut (PIB) en Europe, provoquant un surcroît d’inflation estimé à un point de pourcentage. “La reprise économique actuelle s’interromprait”, alertent les économistes.

S’agissant des perspectives, les experts estiment que l’impact d’un pétrole plus cher dépendra de la durée de la flambée des prix. Si le choc devait se prolonger pendant un semestre ou plus, une période de stagflation à l’échelle mondiale, voire une récession, serait à redouter, préviennent-ils.

Avec MAP

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