Conflit en Ukraine : Les forces russes ont lancé un assaut militaire contre l’Ukraine

Cet obus a atterri dans une rue de Kiev quelques heures après que la Russie a lancé son attaque.

Les forces russes ont lancé un assaut militaire contre l’Ukraine voisine, traversant ses frontières et bombardant des cibles militaires près des grandes villes.

Dans une déclaration télévisée avant l’aube, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que la Russie n’envisageait pas d’occuper l’Ukraine et a exigé que ses militaires déposent les armes.

Quelques instants plus tard, des attaques ont été signalées contre des cibles militaires ukrainiennes. L’Ukraine a déclaré que « Poutine a lancé une invasion à grande échelle de l’Ukraine« .

Des véhicules militaires russes auraient franchi la frontière à plusieurs endroits, au nord, au sud et à l’est, y compris depuis la Biélorussie.

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Le président Volodymyr Zelensky a annoncé que la loi martiale était désormais imposée dans toute l’Ukraine.

« Pas de panique. Nous sommes forts. Nous sommes prêts à tout. Nous vaincrons tout le monde, car nous sommes l’Ukraine« , a déclaré le dirigeant ukrainien dans un communiqué vidéo. Avant l’attaque de la Russie, il avait fait une dernière tentative pour éviter la guerre, avertissant que la Russie pourrait déclencher « une guerre majeure en Europe » et exhortant les citoyens russes à s’y opposer.

Des sirènes d’avertissement ont retenti dans la capitale, qui compte près de trois millions d’habitants. Des familles ont cherché refuge dans le réseau souterrain profond de Kiev.

La circulation a fait la queue pour quitter la ville pendant la nuit et les foules ont cherché refuge dans le métro de Kiev. Plusieurs pays voisins ont commencé à se préparer à accueillir un grand nombre de réfugiés.

« Nous ne comprenons pas ce que nous devrions faire maintenant », a déclaré à la BBC une femme appelée Svetlana. « Nous allons maintenant dans un endroit où nous pouvons être en sécurité et nous espérons pouvoir partir en toute sécurité. Nous avons de la famille à Marioupol et maintenant ils sont très nerveux.« 

Agence

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