Coronavirus: le point sur la pandémie dans le monde

Nouvelles mesures, nouveaux bilans et faits marquants: un point sur les dernières évolutions de la pandémie de Covid-19 dans le monde.

Plusieurs organisations internationales dont l’OMS ont demandé mardi la suspension dans le monde entier de la vente de mammifères sauvages vivants sur les marchés alimentaires en raison des importants risques de transmission à l’homme de nouvelles maladies infectieuses.

Le gouvernement d’Angela Merkel a approuvé mardi un durcissement de la loi sur la protection contre les infections lui conférant un pouvoir accru face aux régions pour combattre la pandémie après les ratés des dernières semaines.

Le texte, qui doit encore être approuvé par le Bundestag, vise à imposer des restrictions harmonisées sur tout le territoire, en particulier des couvre-feux nocturnes.

Le Royaume-Uni a d’ores et déjà atteint son objectif de proposer au moins une première dose de vaccin aux plus de 50 ans à la mi-avril, un succès de la campagne de vaccination auquel les Anglais peuvent trinquer en terrasse après un long hiver confiné.

Deux études publiées mardi affirment par ailleurs que le variant « britannique » n’entraîne pas plus de formes graves de Covid-19, mais confirment qu’il est bien plus contagieux.

En France, le Premier ministre Jean Castex devrait proposer mardi au Parlement que les élections régionales et départementales, initialement prévues les 13 et 20 juin, soient maintenues mais décalées d’une semaine pour organiser les deux scrutins dans de bonnes conditions face à l’épidémie.

Le ministre autrichien de la Santé Rudolf Anschober a annoncé mardi sa démission, se disant « épuisé » par la gestion de la pandémie.

Après « 15 mois qui ont paru 15 ans », « je démissionne de mon poste » à compter de lundi, a déclaré, ému, l’élu écologiste de 60 ans devant la presse.

L’Inde a approuvé le vaccin russe Spoutnik V et s’apprête à délivrer des autorisations d’urgence à des vaccins développés à l’étranger, alors qu’une flambée de contaminations sévit dans le pays de 1,3 milliard d’habitants où la vaccination bat son plein.

Nombre de musulmans dans le monde commencent mardi le mois de jeûne du ramadan, assombri pour la deuxième année consécutive par la pandémie.

Le ramadan, qui débute mardi ou mercredi selon les pays, se déroulera entre restrictions sanitaires et craintes de nouvelles contaminations en particulier lors des traditionnels repas festifs de rupture quotidienne du jeûne après le coucher du soleil.

La pandémie a fait au moins 2.947.319 morts, selon un bilan de l’AFP à partir de sources officielles mardi à 10H00 GMT.

Les États-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 562.533 décès, suivis par le Brésil (354.617 morts), le Mexique (209.702), l’Inde (171.058) et le Royaume-Uni (127.100).

Ces chiffres sont globalement sous-évalués. Ils se fondent sur les bilans quotidiens des autorités nationales de santé, sans inclure les réévaluations reposant sur des bases statistiques.

Plus de 800 millions de doses de vaccins anti-Covid ont été administrées dans au moins 200 pays et territoires, selon un comptage réalisé par l’AFP à partir de sources officielles mardi à 10H00 GMT.

Israël (environ 60% de la population a reçu au moins une dose), le Royaume-Uni (47,4%) et les Emirats arabes unis (plus de 45%) sont les pays dont les campagnes sont les plus en avance (hors pays de moins d’un million d’habitants).

( Avec AFP )

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