Coupe du monde : Redoublons de soutiens et supportons plus notre équipe

Par Hassan Alaoui

Une dramatique erreur – on dira que ça arrive, c’est le football – et le tour est fait. Un joueur marocain a mal joué contre son propre camp, son erreur est évidemment grave, mortelle. Il n’y a pas d’autre mot pour la justifier, encore moins la pardonner. Il doit être très mal dans a peau…

Le Onze national est revenu aux vestiaires, j’imagine, meurtri, accablé surtout. Quant aux supporters marocains sur place, qui ont fait le voyage à Saint-Petersbourg, on imagine leur déception et la détresse  qui les a gagnés. Ensuite le peuple marocain qui a suivi, le cœur arraché, depuis ses écrans cette rencontre massacrante, où nos joueurs ont plus que tenu, mieux joué que leurs adversaires et qui se voient à la dernière minute voler le match nul, à défaut de victoire.

Le coach, comme certaines mauvaises langues s’emploient d’ores et déjà à l’attaquer, n’y est pour rien dans le geste mortel d’un Aziz Bouhaddouz, désorienté à coup sûr et inconsistant.

Allons donc !

Un petit match nul était à la portée de notre équipe, à défaut d’un score favorable. Comme quoi, il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Les pronostiqueurs, prompts à nous gonfler les oreilles depuis des semaines, peuvent remballer…dans les vestiaires.

Il nous faudra évidemment un miracle pour relever le défi du Portugal. Par les temps qui courent, les miracles deviennent rares Mais nullement impossibles. La loi du sport est cruelle, elle tombe au moment où l’on ne s’y attend pas, autrement dit à une minute de la fin… Aussi valable pour nous que pour nos adversaires.

L’impossible ayant été révélé, l’Iran n’a pas gagné le match par l’envergure de son équipe, mais par une erreur de l’équipe nationale, comme quoi, justement, cet impossible s’est vérifié.

Nous devons fédérer nos efforts et soutenir encore plus notre équipe, plutôt que de replonger dans notre exercice préféré : le dénigrement à partir d’un sofa de salon…

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