De nouvelles mesures dans les grandes villes européennes autour du match Maroc-France

Plusieurs villes prennent des mesures de sécurité pour éviter les troubles après le match de Coupe du monde du Maroc contre la France. Les deux pays s’affronteront pour une place en finale de la Coupe du monde au Qatar mercredi soir à 20 heures. Dans ce contexte, les autorités de certaines villes européennes ont déclaré prendre des mesures pour empêcher des troubles qui pourraient causer des dégâts publics. A Paris plus de 10000 policiers ont été mobilisés.

Depuis le début de la Coupe du monde, les victoires de l’équipe nationales étaient célébrées dans plusieurs grandes villes européennes. Lors des célébrations, des feux d’artifice utilisés ont peu été appréciés et cela a même occasionné des discours inappropriés de certains éditorialistes ou chroniqueurs, en particulier français.

Aux Pays-bas, une partie du quartier de Lombok à Utrecht a été désignée zone à risque. Les agents de police sont autorisés à y effectuer des recherches préventives. Des caméras de surveillance sont installées sur et autour de la place de la mosquée et des lampes supplémentaires sont installées. D’ailleurs des personnes qui ont précédemment été accusées de perturber l’ordre public ne sont pas autorisées à s’approcher mercredi de lieux de manifestations.

À Bruxelles des quartiers de la capitale ont été désignées comme zones à risque pour la sécurité. Selon les médias du pays, la police peut fouiller n’importe qui, par exemple pour possession de feux d’artifice lourds.

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Un canon à eau est également prêt et la police travaille avec des animateurs de jeunesse, des encadreurs de rue et des pères et mères de quartier. Treize émeutiers qui ont été précédemment arrêtés sont assignés à résidence et peuvent s’attendre à une visite du policier local.

À Paris, Marseille et Lyon, l’accent est également mis sur la coopération avec les pères de famille et les animateurs de jeunesse. Les trois villes ont annoncé qu’elles ne prendraient des mesures supplémentaires pour le match de ce soir.

A côté des dispositifs policiers, les discours de certains chroniqueurs et éditorialistes versent dans la démesure voire même qualifiés de racistes. Certains élus français ont même évoqué une probable guerre civile à l’issue du match.

Pendant ce temps, sur le terrain à Doha, lieu du spectacle, supporters marocains comme français se prépare pour une ambiance festive à l’image de l’importance du match qui oppose deux pays liés par l’histoire.

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